Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
620
SUBSTANCES MINÉRALES.
Russie pendant l'année 184o. (An. des mines de Russie, 1841, p.424.) Production de l'or : Oural. Altaï. Nertchinsk. . Or de départ.
299 pouds. = 5100 kil. 246 .
6
.
35 586
4033 98 574 9805
Production du platine : Oural : 94 pouds = 1540
66. Analyse des GAZ des fourneaux de Fruberg; par M. le professeur Kersten.( Annuaire des mines de Freyberg , 1844.) Les intéressantes recherches de M. Bunsen sur la composition des gaz des hauts-fourneaux engagèrent l'administration des mines de Saxe à faire analyser par M. Kersten les gaz des fourneaux de Freiberg, que l'on alimente au coke. Les recherchespostérieures de M. Bunsen ayant fait voir que les gaz des fourneaux qui marchaient
à gueulard enflammé renfermaient une plus grande proportion de gaz combustibles que ceux des fourneaux marchant à gueulard obscur, il.
était à présumer que les gaz des fourneaux de fonte crue seraient plus chargés de matières com-
bustibles que ceux des fourneaux des fontes plombeuses. Les analyses portèrent donc d'abord sur les gaz des fourneaux de fonte crue, et comme on y trouve une proportion de gaz combustibles beaucoup plus faible que dans les gaz des hauts-
EXTRAITS.
621
fourneaux, on jugea inutile de faire des analyses qualificatives des gaz des fourneaux des fontes plombeuses, sur lesquels on fit seulement quelques essais.
La prise des gaz eut lieu au moyen de canons de fusil vissés bout à bout, recouverts d'un enduit d'argile, portant de 6 pouces en 6 pouces un an-
neau de fil de fer, et enfoncés verticalement le long de la varme. Ces canons se terminaient par un tube en plomb, recourbé à angle droit, de 12 à 16 pieds de long et d'un demi-pouce de diamètre intérieur. Les gaz qui s'échappaient par l'extrémité du tube de plomb, furent desséchés sur du chlorure de calcium, puis recueillis dans de petites ampoules de verre, suivant le procédé indiqué par M. Bunsen.
On remarqua que ces gaz avaient une odeur très-repoussante, et que leur manipulation donnait des coliques. On en conclut qu'ils renfermaient de l'hydrogène arsénique, et on s'en convainquit en les faisant arriver dans une dissolution
de deutochlorure de mercure, où ils déterminèrent, au bout de quelques heures, un précipité jaune, caractéristique, assez faible, qui fut analysé
pour plus de certitude. La teneur des gaz en hydrogène arsénique est cependant très-minime et insensible à l'analyse. Les analyses des gaz furent faites eudiométriquement par les procédés déjà publiés par M. Bun-
sen, et nous n'avons pas à y revenir ici. En voici les résultats L Les .gaz furent pris à 3 pieds au-dessous du niveau du gueulard du fourneau n° 5 de l'usine de Halsbriick; ce fourneau avait to pieds de hauteur, marchait à l'air chaud, et on y passait, par