Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 337]

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334 doivent repondre au point, milieu de chaque pilon, alors il est facile de faire les trente montoises qui doivent recevoir les camer, car on sait qu'il en faut trois pour chaque pilon. Le charpentier creuse donc trois mortoises sur chacun des dix cercles dont on vient de parler, et comme ils son divisés en trente parties égales par les lignes longitudinales, il faut que le milieu de chacune de ces mortoises soit sur leur point de section, et laisser neuf division entre chaque mortoise, par éxemple si les 30 lignes longitudinales sont numerotées, 1,2, 3, [illisible] jusqu'à 30, on fait la premiere mortoise sur la ligne n° 1er, puis on tourne l'arbre et on perce la seconde sur le N° 10, et enfin la troisième du même cercle sur le n)20. Il est évident que les trois cames placées dans ces mortoises, pour opérer la levée du même piton, seront à des distances égales. Quand ces trois premiere mortoises sont faites, on en perce trois autres sur un autre cercle et dans le même ordre de sorte qu'il y en a une sur chaque ligne moyennennant ces précaution un bocard va regulierement. Les camer étaient [illisible] devant Deboir en Hongrie, maintenant elles sont en fer, leur longeur hors de l'arbre est d'un pied, leur largeur de neuf pouces et leur épaisseur d'environ un