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PRÉPARATION MÉCANIQUE DE LA CALAMINE
leur voyage métallurgique en Angleterre. La Pl. r-H en offre le dessin : fig. ï, 2, 3 et 4. On voit que le mouvement leur est donné au moyen d'une courroie sans fin t, passée sur une roue reliée à l'axe principal; le cylindre o est fixe, mais o' est mobile, ainsi que son tourillon, lequel est guidé dans son mouvement par une tige en fer. Le cylindre mobile o' est maintenu par un levier coudé à angle droit u, sur la grande branche duquel agit un poids; la pression qui retient le cylindre est d'ailleurs très-variable, suivant la nature du minerai qu'il s'agit de broyer, et il est facile de l'évaluer, 'connaissant le poids suspendu et les grandeurs relatives des bras de levier. Les cylindres font environ 15 tours par minute; quoiqu'en fonte et coulés en coquille, ils s'usent trèsrapidement, et au bout de quelque temps leur rayon peut diminuer de plusieurs centimètres; l'usure se fait du reste d'une maniere inégale. Au-dessus de ces cylindres, au niveau du premier étage, on a établi une trémie qui sert à distribuer le minerai dont on peut d'ailleurs régler la quantité, au moyen d'un tiroir : au-dessous on avait d'abord placé un tamis rectangulaire à percussion; il recevait les chocs d'une pièce de bois soulevée d'une manière intermittente par des cames placées sur l'arbre principal (1), mais on a à abandonné ce système comme séparant mal le Trommel claire-voie pour minerai, il a été' remplacé par un trommel à le service des cyclame vote xx'x'x, et incliné de 5 à 60, qui reçoit lindres. son mouvement de rotation d'une courroie sans (1) Voir, pour la disposition de ce tamis à percussion, les planches de ce mémoire, qui ont été dessinées dans l'atlas du Mineur et du Métallurgiste, année 1843, article Lavage de la galène 4 Tarnowitz.
ET DE LA GALÈNE DANS LA HAUTE-SILÉSIE.
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fin passée sur une poulie lv adhérente à l'axe qui manoeuvre les cylindres (voirfig. 2, Pl. VII).
Les fig. ï et 2, Pl. F-H, font connaître les dimensions principales de ce trommel, qui est du reste semblable au trommel de séparation déjà décrit; il divise le minerai en quatre grosseurs différentes, et ses barreaux sont espacés de o',4, 00.,6 et 10.,3; les morceaux qui ont plus de 10,3 sortent à son extrémité, et tombent sur un plan incliné y, d'où ils se rendent dans la roue z. Cette roue reçoit son mouvement de rotation Roue pour ted'une chaîne sans fin, passée sur une poulie adap- mrter le mine' tée à l'arbre principal, et qui s'engage entre des .a barreaux placés à la circonférence; elle est com-
plétement construite en bois, sauf son axe ef quelques garnitures qui sont en fonte ou en fer. Des espèces d'augets métalliques , un peu inclinés sur la circonférence de la roue, partagent sa couronne circulaire en cases ; c'est dans ces
cases que se rend le minerai sorti à là tête du trommel, et qui étant trop gros doit encore être repassé entre les cylindres; la roue le remonte,
et lorsque les augets sont devenus verticaux, elle le laisse tomber sur le premier étage de la laverie. De l'emploi de cette roue, qui est d'ailleurs trèsingénieuse, il résulte, comme on voit, une économie bien entendue de main-d'uvre. Enfin pour le lavage, on se sert aussi de caisses à tombeau et de tables à secousses; mais leur construction ne présentant rien de remarquable, il est inutile d'en parler ici. Nous terminerons cette description des appareils en faisant observer que les dimensions de la plupart d'entre eux ne pouvaient guère être fixées à priori, et qu'on a dû
y arriver par des tâtonnements plus ou moins