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EXPLOITATION PMI ÉBOULEMENTS
DES MINES Dn tiounts uE 13LANZT.
du développement, de consoliderle toit, ou même de vérifier le danger auquel ils s'exposaient.
penser à y continuer le système beaucoup trop
Depuis quelque temps, il est vrai, l'exploita-
Cependant, depuis deux ou trois ans, des mines privilégiées par la qualité supérieure de leurs produits, ont été exploitées comme essai
tion par chambrées est un peu abandonnée à Rive..
de-Gier, grâce aux instructions et aux soins persévérantsde MM.lesingénieurs des mines, et; elle est
remplacée par un moded'exploitation par remblais
partiels, qui offre moins de danger pour les ouvriers, et utilise mieux la richesse file la mine; mais, outre que ce mode de remblais n'exclut nulle part l'ancien système, qui est toujours employé selon les circonstances et les localités , il n'est pas partout possible comme il l'est à Rive-
de-Gier, où la valeur du charbon, surtout du charbon en gros blocs, est très-élevée, etil est géné-
ralement abandonné comme trop dispendieux. Les remblais sont pris dans la mine aux environs des fouilles où le terrain est tendre, ébouleux et peut être, sans beaucoup de frais, attaqué en massif
quand il a subi pendant quelque temps l'action de l'air. Il s'éboule même dans ce 'cas, très-souvent
seul jusqu'à de grandes distances, et fournit des A S--I--et;cnne
remblais abondants et faciles. A Saint-Étienne, la plupart des mines ouvertes dans des couches puissantes ne donnaient, il y a peu de temps encore, que de menus charbons, et ne pouvaient supporter les frais d'un bon système
de remblais, qui n'était nulle part employé. Dans la mine du Breuil, à Firminy, tant que la couche s'est maintenue près du sol , et qu'on a pu l'exploiter à ciel ouvert, l'exploitation faite de cette manière a été assez complète ; mais du moment que la couche s'est enfoncée sous terre sui-
vant la pente de son inclinaison, l'exploitation à ciel ouvert n'étant plus possible, on n'a pas pu
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dispendieux des remblais.
avec ries remblais, et ont donné des résultats satis-
faisants, sinon comme question économique, du moins comme question d'art ou d'aménagement. Ces mines sont à Saint-Étienne , celles de Montrambert et de la Ricamarie; mais il est douteux que ce système puisse être continué avantageusement visà-vis des mines rivales, exploitées plus économiquement ; d'ailleurs le mode de remhlayement employé dans ces mines est incomplet et ne satisfait pas, à beaucoup près, à toutes les conditions d'aménagement et de sûreté désirables pour les ouvriers. C'est cette question d'économie qui a fait renoncer presque partout aux remblais dans l'ex-
ploitation des mines de houille , soit dans les
départements de l'Aveyron et du Gard , soit dans ceux de l'Allier et de Saône-et-Loire ; il n'y a pas jusqu'au Creusot, dont la position est tout exceptiormelle , qui n'ait été conduit par ce motif à supprimer souvent les remblais dans l'exploitation de ses mines où ils étaient ordonnés par l'au-
torité, d'un emploi facile, je dirai même indis-
pensable. En effet, les mines du Creusot ne livrent pas au commerce la moindre partie de leurs produits, qui sont entièrement consommés suries lieux par l'usine ; elles n'ont donc point deconcurrence à soutenir ; elles sont ouvertes clans des couches d'une puissance très-grande quoique très-variable,
et d'une inclinaison approchant de la verticalité; en outre elles produisent de la houille friable et
Au Creusot.