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EXPLOITATION PAR_ inOtiLEMENTS
DES UNE5 DE elt1ILLE làE BLANZY.
troduire des remblaisqui auraient produitle même résultat, mais qui auraient chargé le prix de revient. Enfin, à Newcastle , qui est le point de toute l'Angleterre où l'exploitation de la houille est le plusperfectionnée, et où ce combustible, d'un facile écoulement, a le plus de valeur, je ne connais
° La disposition particulière des lieux et l'état actuel des travaux qui seraient pour la plupart
pas de mines où l'emploi des remblais soit constant, régulier et constitue un mode d'exploitation organisé et suivi; partout le dépouillement des massifs exploitables se fait en laissant ébouler le toit après l'enlèvement de la houille, et partout, souvent malgré de grandes difficultés à surmonter, on est conduit à employer ce mode par motif d'écon omi e.
Je ne parle pas des mines du nord de la
France, de la Belgique et de la Prusse rhénane que j'ai également visitées, parce que la faible puissance de leurs couches n'exige pas l'emploi des remblais pour l'exploitation qui se fait partout sans difficulté et sans crainte d'éboulements à la surface, en laissant remplir les vides de l'extraction par le foisonnement des rochers du toit ou du mur qu'on est obligé d'entailler souvent pour l'aire les galeries de roulage; d'ailleurs ces mines ne peuvent se comparer à celles qui nous occupent
et qui, par leur grande puissance, présentent des difficultés exceptionnelles. Les mines de Blanzy placées aussi avantageusetaltryiter dans Ment que celles de Monchanin sur le canal du les rti ;nes de Blanzy rein-Centre et sous un sol de peu de valeur, ayant o! des rem- comme ces dernières de grandes masses à exploiCauses oini ont
ter, et à peu de chose près à d'aussi faibles profondeurs, se prêteraient difficilement en général au mode de travail par. remblais, par plusieurs raisons dont les principales sont
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inaccessibles aux remblais;
2' La dureté excessive du charbon, l'impureté et le peu d'homogénité de la couche, qui en rend l'abattage dispendieux et le triage difficile; 30 L'allure inclinée et régulière, quoique souvent ondulée, du gîte, qui ne permet pas de l'attaquer par le point le plus bas de la partie inférieure des travaux. Dans tous ces cas ,-; et dans celui même, qui ne se rencontre presque nulle part, d'une masse com-
pacte de houille pure et homogène autant qu'elle peut l'être à Blanzy,, l'entaille et l'abattage sont si dispendieux , et la séparation des parties schisteuses si difficile , que l'exploitation par tranches horizontales de bas en haut et par remblais ne peut y être avantageuse. D'ailleurs, si l'on veut commencer une exploitation par le bas, il faut pouvoir s'assigner une limite en profondeur; cette limite est naturellement trouvée au fond d'un amas comme celui qui existe à Monclianin , et qui n'a pas de prolongement apparent au dessous du niveau des travaux niférieurs ; mais dans une couche bien caractérisée, quoique très-accidentée, et souvent rejetée par des l'ailles, il est bien ,plus difficile d'établir un point de départ en profondeur., Ces motifs qui sont déterminants pour les mines de Blanzy, surtout au iliontceau et à Lucie, oit les couches sont puissantes, et qui y ont sans doute empêché dès le principe l'exploitation par remblais et par tranches horizontales de bas en haut, alors que les massifs étaient intacts, qu'il n'existait pas encore dé grands vides à remplir cla ns-1' i a-
rome FI, 18i4.