Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 171]

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ANALYSE

d'ailleurs sur une plus grande quantité de gréenovite.

D'après cette analyse, on aurait pour les rapports entre les quantités d'oxygène des bases à un atome, de l'oxyde de titane et de la silice, les o : 21 : 2o ; mais si on remarque nombres que la silice ayant été déterminée avec beaucoup de précision, il ne peut rester d'incertitude à son égard, et qu'il résulte de divers essais que la chaux et le manganèse ont une somme qui n'est pas in-

férieuré à celle qui est donnée par la deuxième analyse ; si on observe enfin qu'il n'est guère pos-

sible de répondre d'une unité sur le deuxième chiffre du rapport pour le titane; car, comme il a. un poids atomique considérable, de petites erreurs d'analyse peuvent ensuite dans le calcul du rapport donner des différences notables, on devra en conclure que la petite augmentation de poids de la deuxième expérience tient à un léger excès dans la quantité de titane qui a été trouvée, et par conséquent il faut admettre pour les rapports

2 :

d'oxygène les nombres En considérant l'oxyde de titane comme jouant

le rôle de base aussi bien que la chaux, on voit donc que l'oxygène de la silice sera à celui des bases dans le rapport très-simple :: 2 : 3. Par conséquent la formule de la gréenovite sera

S' T' R, ou bien :

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DE LA GRÉENOVITE. Atomes.

Silice

Oxyde de titane

2 2

Chaux

3

1154,96 1520,07 1068,06

30,86 40,60 28,54

3743,09

100,00

On voit que ces résultats ne diffèrent pas notablement de ceux qui ont été obtenus directement dans la deuxième analyse, car il faut observer qu'on

a été obligé de remplacer le manganèse par de la chaux. Nous ferons remarquer que cette formule à laquelle nous avons été conduits est du reste celle que M. H. Rose vient de proposer pour le sphène, (voir Rammelsberg, er supplément). Jusqu'à présent M. H. Rose n'a pas publié les analyses d'après lesquelles il a adopté cette formule, mais il est probable que leur comparaison avec les analyses qui précèdent viendra confirmer les résultats qui ont été obtenus : la gréenovi te est donc un silicate

de titane, de chaux et de manganèse, ayant la même loi de composition chimique que la variété de sphène analysée par M. H. Rose. Si on veut tenir compte de la proportion de manganèse qu'elle renferme à Saint-Marcel, on trouve que pour 9 atomes du sphène à base de chaux, elle contient i atome de sphène à base de manganèse dont la formule serait Si Ti'

La densité s'accorde du reste avec le résultat Si on calcule les propoirtions de silice, d'oxyde

de titane et de chaux qui lui correspondent, on trouve :

(lue nous venons d'obtenir par l'ailalyse chimique ;

car la densité du sphène est comprise entre 3,4 et 3,6 d'après M. de Kobell , et jusqu'à présent on a trouvé pour la gréenovite 3,44, 3,483, 3,527. M. Breithaupt , qui admet plusieurs variétés