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NOTICE e-Ê0LOGIQUt
440 des tours ou des de rochers qui s'élèvent commepieds de hauteur. minarets jusqu'à plus de 1.5oo l'action des Souvent ces masses sont creusées par variés des accidents eaux de la mer, et il en résultearche de pont natuet pittoresques : tantôt une caverne où vient se relle, tantôt une immense de la briser la furie des vagues. A chaque détour nouvelles découvre de côte, à chaque cap, on d'un caractère scènes, toujours grandioses , mais même inspire un sauvage, et dont la sublimité sentiment d'effroi. coupées à Les montagnes sont ordinairement beaucoup d'endroits pic du côté de la mer, et en dont la haula côte présente des falaises verticales rocher pieds
ainsi, le teur varie de 1.000 à 2.000 N. O. cl'Osterbe , appelé Kodlen , formant le cap élévation de i,i34 .vertical et a une est tout à fait termine Nypenn:as pieds anglais; le mur à pic qui et, d'après Landt à 1.200 pieds; est estimé par nord de M. Forchhamnier, , le Myling, situé au dont la Strombe, présente un front escarpé hauteur est de 2.5oo pieds. ne se terA l'intérieur des fies, les montagnescomme sur minent point par des parois abruptes, disposition le bord de la mer; elles afféctent une tours formées arrondie, semblables :à d'immenses diamètres iraient de cylindres superposés, dont les présenteraient le sommet, et en décroissant vers Souvent on a une alsuccession de terrasses. une et de gradins inclinés ternance de gradins verticaux chaque recouverts de détritus, ou quelquefois de gros blocs progradin est terminé par tin amas Le des coulées de trapp. venant de la destruction toujours un plateau sommet de ces montagnes est moindre trace de nu et désert, où il n'y a pas la
SUR LES ILES PERU.
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végétation : l'eau de la pluie et de la fonte des neiges se répand entre les blocs et débris qui sont entassés sur 'ces plateaux ; elle inonde la surface du sol, et s'infiltre dans la roche, jusqu'à ce que les parties les moins résistantes cède'nt à l'action des-
tructive des agents atmosphériques; alors l'eau se fraye un passage, elle agrandit peu à peu le vide qui a commencé à se former, et elle se creuse un canal jusqu'à la mer; les deux parois de ce canal forment une succession de terrasses disposées en escalier, et se correspondant sur les deux côtés. Les roches de ces îles se démolissent très-facilement sous l'influence des agents extérieurs :l'action de la gelée est une des causes de destruction les plus puissantes; elle est favorisée par l'existence des sources qui sont ici très-abondantes, comme dans la plupart des contrées formées de trapps. 11 est un autre agent de démolition non moins puis-
sant, c'est le choc répété des vagues, aidé par la tendance des rochers à se fendre suivant des plans verticaux ; les flots minent la base des falaises, et
déterminent la rupture de masses énormes qui s'engloutissent dans la mer.
État hydrographique. Le sol de ces contrées est très-humide, l'écoulement des eaux est difficile; il y a peu de vallées et
elles sont très-étroites, tellement qu'elles peuvent être comparées à des ornières que les eaux creusent elles-mêmes, et dont elles oecupentpresque tou te la largeur. De cette disposition extérieure du terrain
en forme de plateaux coupés abruptement, il résulte qu'il ne peut y avoir de courants d'eau bien considérables : aussi l'on ne trouve guère que de