Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 287]

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EXPÉRIENCES FAITES EN 1843

qui serait criblée de lamelles de fer spéculaire. L'analyse de ce minerai a donné les résultats suivants: Peroxyde de fer.

0,3864

.

Traces d'oxyde de manganèse d'oxydc de chrome. . - de soufre. Faibles traces d'arsenic. . Alumine soluble. Carbonate de chaux Carbonate de magnésie.. . . Argile Perte.

DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 567

matière ferreuse, se faisant jour au travers des roches qui constituent la base du lias, semble avoir pénétré de préférence les couches calcaires

lumachelles, ne se répandant dans les couches

argileuses qui leur sont subordonnées que lorsque

.

0,0088 0,5130 0,0640 0,0260 0,0018 1,0000

Teneur en fer métallique 26,76 p. o/o. Quelques échantillons de ce minerai paraissant mieux représenter la richesse moyenne à laquelle on arrivera facilement par un simple triage au moment de l'extraction, ont été soumis à l'essai par voie sèche, et ont donné 35,21 p. o/o de fonte. Cette fonte était très-faiblement truitée, grenue, et assez peu résistante; cependant elle s'aplatissait légèrement sous le marteau avant de se rompre. 20 Analyse du minerai (dit mine en terre) de Courcelles-Frémoy (Côte-d'Or). Le plateau de Courcelles-Frémoy, situé au même niveau géologique que celui de Thostes et Beauregard, dont il n'est séparé que par la vallée du Serait', renferme le prolongement du même gîte de minerai de fer avec les mêmes circonstances de gisement. Sans insister ici sur des détails géologiques dont il suffit

de donner un aperçu , je rappellerai seulement que l'épanchement de fer oligiste qui a produit ce minerai paraît avoir eu lieu postérieurement à la grande sécrétion siliceuse de l'arkose, et que la

les premières étaient déjà envahies par l'épanchement quartzeux. La mine en terre de Courcelles-Frémoy est de cette dernière espèce; c'est,

comme la mine alumineuse de Thostes, de l'argile imprégnée d'une façon très-honicigène de particules de fer oligiste d'une extrême ténuité.

Ce minerai a l'aspect gras d'une argile plastique, c'est une sanguine d'une couleur foncée, à reflets argentins (dans .les parties frottées), rappelant ceux du peroxyde hydraté dé man-

ganèse.

Il est facilement attaqué par l'acide muria-

tique avec dégagement de chlore : tout l'oxyde de fer se dissout promptement sans dépôt de paillettes de fer oligiste. Son analyse a donné les résultats suivants : Peroxyde de fer 0,5780 Oxyde rouge de manganèse. Oxyde de chrome Alumine soluble. Argile Soufre Arsenic Eau et oxygène

Perte.

0,0360 traces. 0,0567 0 ,1890 0,0002 traces notables. 0,1390 0,0011 1,0000

Teneur en fer métallique 4o,o6 p. 0/0.

L'essai par voie sèche fait sur to grammes de ce minerai avec addition de i gr. de chaux carbonatée, et de i gr. de kaolin traité par l'acide