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EXPÉRIENCES FAITES EN
DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS.
1843
classes de combustibles, une houille anthraciteuse et une houille proprement dite. L'essai a été fait principalement en vue de savoir s'il serait possible de réduire le menu en coke. Les essais ont été faits sur de la houille en morceaux. Les résultats obtenus sont Sur 100 p. de houille.
Parties volatiles.
Coke.
Parties
Dans 100 p. de
volatiles
coke.
de houille
dans 100 p.
sans Cendres. Cendres. cendres.
58,7
On a trouvé que t000 grammes d'eau conte naient :
gr.
Acide sulfurique.
0,8i
0,317 Chaux. Et des traces à peine sensibles d'alumine et de fer. ,
Or ces 0gr.,317 de chaux neutralisent 0u.,446 d'acide sulfurique ; il reste par suite sur j000 gr. d'eau 0gr.,394 d'acide sulfurique libre à neutraliser par l'eau ammoniacale.
Essais sur les argiles à pouzzolane. On a fait quelques essais pour vérifier le fait découvert par M. Vicat : qu'une argile donne une
Pour la houille anthraciteuse. .
14,81
85,16
14,05
16,50
17,26
Rouille grasse. .
31,20
68,80
15,30
22,25
36,83
.
La houille anthraciteuse éclate en une multitude de petits fragments, lorsqu'elle est brusquement chauffée. Portée lentement au rouge elle ne change point d'aspect, mais se fendille un peu. La seconde espèce donne un coke argentin bien fondu, un peu fragile. C'est une houille grasse à longue flamme dont le menu sera facile à transformer en coke. La proportion de cendres,
quoique considérable, ne s'opposera pas à l'emploi
de ce combustible dans un haut-fourneau. Il est probable aussi que l'on pourrait carboniser un mélange des deux houilles, comme cela s'est pratiqué au Creusot.
Eau des mines de Montheil , employée pour l'alimentation d'une chaudière à vapeur. On a analysé cette eau pour connaître la proportion d'eau ammoniacale de l'usine à gaz nécessaire à sa neutralisation.
pouzzolane d'autant plus énergique qu'elle est plus pure. 1° On a calciné pendant 8 à Io minutes au rouge sombre de l'argile réfractaire pure du Te il.
Une partie de cette pouzzolane, ainsi préparée, a été mêlée avec une proportion un peu plus forte de chaux grasse caustique, et le mélange fut gâché avec un peu d'eau, puis mis au fond d'un verre à pied, et cinq minutes après couvert d'eau. Le mortier se solidifia sans se gercer ; au bout de
dix jours, il était dur et après trois mois de séjour dans l'eau, il avait acquis la dureté d'un bon ciment. L'eau qui surnageait le mortier ne fut jamais sensiblement alcaline. Une partie de ce mortier, traitée par l'acide chlorhydrique, ne dé-
gagea que fort peu d'acide carbonique et laissa un abondant résidu de silice gélatineuse, soluble dans la potasse, mêlé à un peu de sable fin
quartzeux. Dans la dissolution acide, outre la chaux, on trouva beaucoup d'alumine; tandis que