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NOTICE GÉOLOGIQUE
qu'aux Vercheres et aux grandes Flaches ; son épaisseur varie de orn,6o à i mètre dans ces deux localités..
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Il y a aussi- la seconde petite mine qu'on exploite avec avantage- au puits Maniquet (conces. sion .clu.Sardon)(ia.°. 80), où elle a jusqu'à i mètre de puissance. Quant aux autres couches, leur faible épaisseur et la qualité inférieure de leur charbon sont cause qu'elles sont restées. inexplorées jusqu'ici. La Gentille n'a été rencontrée qu'au puits De-
plande, où elle a de 2 à 3 mètres d'épaisseur moyenne ; elle est très-mélangée de schistes pyriteux , et son charbon. donne, en brûlant, une odeur très-forte qui le caractérise. Les charbons de Rive-de-Gier peuvent être Qualités des houilles. rangés en quatre classes relativement aux usages auxquels ils sont employés dans l'industrie et qui dépendent de leurs propriétés physiques et chi-. nuques. ..Nous distinguerons : .10 ,La - houille maréchale, très -bitumineuse , très-homogène à.cassure brillante et légèrement friable::.:::Elle est éminemment propre à la forge et à la fabrication du coke., et provient de la partie supérieure de la grande couche. On l'exploite à la Grande-Croix, à la Péronnière et aux puits Saint-Mathieu de Lorette et du Chambon. 2 La houille demi-maréchale, moins bitumirieuse que la précédente, convient parfaitement s. au chauffage des fours de verreries. Elle est fournie par la partie inférieure de la grande couche et par Bâtarde au puits de Grézieux , .à la montagne da Feu au Sardou, à la Péronnière , ete. 3° La houille dure , telle que celle qui s'extrait
-3 .de la grande masse à Cc-Je ur, à Egarautte et aux Verchères, et qui peut se conserver longtemps eu gros morceaux,. est destinée principalement SUR LE BASSIN 'ROUILLE
RIVEDEGIER "
aux bateaux à vapeur. Enfin la houille maigre, schisteuse et sèche
est employée pour les usages domestiques, le chauffage des chaudières à vapeur et là cuisson des
briques et de la chaux. On l'extrait des Bâtardes etde la Bourrue dans les concessions de Montbrenieux,:Frigerin et Combeplaine. On voit -donc qu'une même couche peut donner des charbons de qualités très-différentes. Si l'on jette les yeux sur la coupe longitudinale (Pl. I ,fig. 2), on observe que la puissance de la. grande masse (A), qui n'est que de 1 mètre à son affleurement, est déjà de 8 mètres à Egarande, et
Allure des rouelles.
augmente de plus en plus jusqu'à la Grande-Croix, où elle s'élève jusqu'à 15 et même 20 mètres. -
Les coupes transversales ( fig. 3 a io, Pl. II) montrent aussi que la grandemasse diminue sensiblement d'épaisseur en se relevant vers les bords du bassin. Il en est de même des Bâtardes (B).
A Frigerin, la Bâtarde supérieure n'a pas plus de o'n,3o a ou',4o d'épaisseur, 'et au puits SaintPierre (192) ( con.cession de Combeplaine ) , elle n'est représentée que par une veine de e,o4 à orn,o5.. Dans cette même localité, ià Bâtarde inférieure a encore une puissance de o0,6o à o-,8o; mais elle
s'amincit de plus en plus à .mesure qu'on s'approche du ruisseau de BozanCOn, dans le voisinage
duquel elle paraît se terminer. Quant à la mine Bourrue (C), sa découverte est .
beaucoup plus récente que celle des autres couches,
et elle n'a encore été reconnue que clans un petit nombre de puits..0n.ne l'a guère exploitée jusqu'ici
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