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NOTICE GÉOLOGIQUE.
d'amas de charbon isolé. Ainsi, au territoire de la Chambaude , on a trouvé une masse de charbon
SUR LE BASSIN HOUILLER DE RIVE-DE-GIER.
79 Le. puits Saint-An tome (concession de -Montbres-
sieux ) communique avec le puits Sainte-Mélanie
lenticulaire s'amincissant de tous côté ( fig- 6, Pl. H). Le puits Saint-Michel-du-Ban est aussi tombé sur un lambeau de houille affectant en. projection horizontale la forme d'une tranche de
depuis le ï t mars 1843 par un faux puits creusé dans la Bâtarde inférieure. Cette couche forme clans cette partie du bassin houiller un repli trèsprononcé, dans lequel elle conserve toute son
melon. On peut jusqu'à un certain point se rendre compte de ces renflements en imaginant qu'à une certaine époque, la houille se trouvant encore dans
épaisseur. C'est là un fait géologique d'autant plus
une sorte d'état pâteux, a été soumise à l'action de forces comprimantes qui ont eu pour effet d'amincir différentes parties d'une couche en refoulant le combustible sur d'autres points. Les failles ou fentes remplies auraient été produites postérieurement lorsque le combustible avait déjà acquis assez de solidité pour résister à l'extension, et ne pouvait plus que se rompre suivant une certaine direction lorsque de nouvelles forces venaient
à surgir du sein de la terre. Je dois mentionner ici plusieurs faits géologiques
assez intéressants que j'ai eu occasion d'observer dans les mines. Le puits Saint-Lazare (135), situé dans la concession de Couzon , à peu de distance des
affleurements, est le seul, à Rive-de-Gier, qui ait rencontré qu atré bâtardes. La ressemblance parfiite
qui existe entre ces quatre couches, considérées deux à deux tendait à faire présumer que la troisième et la quatrième n'étalent autre que les deux
remarquable qu'il se présente très-rarement à Rive-de-Gier (voyez la cou pefig. 10, Pl. II). J'ai observé aussi dans les travaux du puits Saint-
Antoine un accident très-remarquable ; c'est une superposition de la Bâtarde sur elle-même ( coupe fig. 12). Cet effet a été produit sans doute par une action de soulèvement qui a transporté une des parties de la couche au-dessus de l'autre. C'est un
véritable rejet dont la hauteur est précisément égale à l'épaisseur de la Bâtarde.
Il existe à Rive-de-Gier un grand nombre deSoulèvernents qui failles ou rejets dont nous allons faire l'énuméra- ont influencé tion , en passant sous silence une foule de petits couches. des crains crains
locaux sans direction constante, et qui
même souvent ne sont pas rectilignes. Les failles les plus importantes sont en relation avec trois directions principales, dont l'une est à peu près parallèle à la vallée du Gier, et les deux autres transversales à cette même vallée. Je citerai pour type du premier système le grand crain du Mouillon qui traverse les concessions de
premières rejetéésà un niveau inférieur ; et en effet
Collenon, de la montagne du Feu, du Gourd-
les indications fournies par les travaux de re-
Marin et des Verchères, et qui rejette les couches d'environ ioo mètres. Ce crain colin du S.O. au parallèlement à la chaîne du Pilat, dont le soulèvement a relevé tout le système houiller presque verticalement au S. E. A la Grande-Croix, les couches sont orien-
cherches exécutés dans la troisième bâtarde ont confirmé pleinement cette opinion. On a reconnu que cette couche se redresse en s'amincissant de plus en plus, et tend à se replier vers le puits SaintLazare comme l'indique la coupe n° t f (P1.11).
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