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EN HONGRIE ET EN TRANSYLVANIE. TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT
et d'argent. Quelques mines peu riches, éparses dans la contrée de Schmôllnitz, alimentent l'usine d'amalgamatiott d'Arany-Idka. Par contre, l'exploitation et le ti'aitement des minerais de cuivre ont une grande importance.
Les mines les plus riches se trouvent aux environs de Schmônitz et appartiennent au gouvernement; elles livrent des eaux vitrioliques qui sont traitées dans le bel atelier de cémentation de Schmôllnitz, des cuivres pyriteux et des cuivres gris très-argentifères. Les cuivres de cément et les minerais pyriteux subissent dans les deux usines de Schmôllnitz
un traitement qui consiste en deux fontes
au
demi-haut-fourneau ; les cuivres noirs sont raffinés au petit foyer. Les cuivres gris sont fondus dans l'usine d'Altwasser, et les cuivres noirs qui
en proviennent soumis à l'amalgamation dans l'usine de Sehmônnitz. Les résidus de l'amalgama.tion passent dans les fontes de minerais non argentifères. Outre ces établissements appartenant
au gouvernement, il en existe aux environs de Leutschau et d'Iglo un assez grand nombre exploités par des particuliers ; ces derniers sont montés sur une petite' échelle, mal dirigés et ne
présentent aucun intérêt. Dans plusieurs localités les cuivres gris renferment une proportion notable de mercure, soit combiné avec le fahlerz, soit mélangé à l'état de cinabre. Nous avons appris, lors de notre passage à Schmôllnitz, qu'on faisait à l'usine de Hnilecz près Leutschau des essais pour recueillir ce métal dans le traitement du cuivre, mais on n'était arrivé encore à aucun résultat. La haute Hongrie renferme un grand nombre d'usines à fer appartenant à l'industrie privée;
leurs produits sont exclusivement destinés à four-
nir à la consommation de l'agriculture dans le nord de la Hongrie. A cet effet, une multitude de petites usines échelonnées sur les cours d'eau,
aux environs de Stosz, de Rosenau et de Tiszolesz, élaborent les gros fers qui leur sont livrés par les grandes forges situées dans le voisinage. Toutes ces fabrications sont extrêmement imparfaites. Bien que les minerais soient très-abondants
dans cette contrée et que les forêts soient loin d'être épuisées, il n'est pas probable que l'indusprendre une grande extentrie du fer sion. Les voies puisse' de communication manquent pour transporter économiquement les produits dans le centre et le sud de la Hongrie où se trouvent les principaux centres de consommation , qui sont alimentés bien plus facilement par les usines de Styrie et de Carinthie placées sous tous les rapports dans des conditions plus avantageuses que celles de Hongrie.
Le district de Nagy-Mnya de même que celui de Schemnitz , fournit principalement des minerais auro-argentifères. Les mines y ont aussi beau-
coup perdu de leur richesse, mais elles ont cependant plus d'avenir que celles de basse Hongrie.
De plus, les minerais sont très-aurifères, et la petite quantité d'or qu'on en peut retirer par lavage direct suffit, toutes choses égales d'ailleurs, pour améliorer considérablement les conditions
du travail. Les principales mines sont ouvertes autour des petites villes de Nagy-bàuya et de
leurs produits sont traités dans les quatre usines de Fernesely près Nagy-bànya Kapnick, Lapos-bâtrya et P;ajutz ; les deux derKapnick ;
nières ne traitent pas' de minerais riches.
Nagy-bànya.