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DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
EXPLOSIONS
cylindres n'étaient pas concentriques, la distance entre les génératrices supérieures étant de et celle entre les génératrices inférieures de 0'03. Il en résulte que la capacité de cette chaudière était de i 5m.e., 092, et comme l'eau se tenait généralement à orn,3o au-dessus de l'arête culminante
du cylindre intérieur,' 2-,43. environ de
cette
capacité étaient occupés par l'eau ; le reste servait à emmagasiner la vapeur.
Le cylindre intérieur n'était pas neuf; c'était une ancienne chaudière de forme cylindrique dont on avait tiré parti pour construire la chaudière décrite ci-dessus ; celle-ci avait d'ailleurs subi avec succès l'épreuve légale par la pompe de pression, dans les ateliers de M. Serves, à Rive-
de-Gier, en date du 23 novembre 1843, et avait été, en conséquence, poinçonnée pour la pression de quatre atmosphères. L'explosion a eu lieu à deux heures de l'aprèsmidi , lorsque la plupart des ouvriers de la fabrique étaient déjà rentrés dans les ateliers; le chauffeur était alors occupé à charger la grille de l'autre chaudière. Les dessins joints au présent rapport, donnent une idée bien exacte des lieux, et permettent aisément de se représenter les effets de l'explosion (voyez la PLIV, et la légende, p. 152). D'un côté , l'eau et la vapeur sorties de l'avant de la chaudière parcou-
rent un espace de 5 mètres, et rencontrant un mur de orn,4o d'épaisseur et de 4 mètres de hauteur, iftt-ë te dernier cylindre, rentrant dans le cas prévu par l'article 18 de ladite ordonnance, devait présenter une épaisseur de tôle plus considérable que celle donnée par la table ci-dessus, et être renforcé par des armatures suffisantes, ce qui n'avait pas lieu.
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contil'abattent sur 3 à 5 mètres de largeur, etde peunuant leur course à travers une plantation sur pliers, renversent les arbres qui se trouvent du mur, jonchent le sol des débris leur passage, et de 5o mètres dont quelques-uns sont lancés à plus l'autre côté, l'eau et la vapeur sorde distance. De ties de l'arrière de la chaudière renversent d'abord
le mur en briques du conduit qui aboutit à la
cheminée. Cette espèce de trombe traverse ensuite une sorte de hangar servant de dépôt pour les
sables et argiles, rencontre le mur mitoyen avec la cour d'un établissement de moulins à vapeur, et renversant, sur une largeur d'environ 5 mètres, ce mur de 6 mètres de hauteur et de orn,4o d'épaisseur, elle s'élance à travers cette brèche et s'engouffre dans la cour de cette usine, en longeant à droite la muraille qui limite de ce côté la cour, et pénétrant à gauche sous un vaste hangar, dont elle soulève et détache en divers points la toiture en zinc; puis, après avoir traversé cette cour dont la longueur est de 32 mètres , elle vient heurter
contre le bâtiment opposé, entre la porte et les fenêtres, renverse la paroi d'une chambre à coucher, et se répandant dans les chambres voisines, brise les vitres, soulève et déchire les plafonds. En même temps, les débris du mur emportés par la trombe se répandent çà et là sur le sol de la cour, brisent les gouttières en fonte de la muraille latérale, et quelques-uns d'entre eux venant heurter le mur de face avec une grande violence, cassent une gouttière, et laissent de fortes empreintes sur la muraille, dont une pierre de taille se trouve même déplacée de 4 à 5 centimètres.
Deux enfants qui se trouvaient à côté d'une