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EXPLOSIONS
effet arrivé, que le fond d'un bouilleur s'est détaché par suite de la chute de la clavette i. Tels sont les renseignements que j'ai pu nie procurer sur les chaudières à bouilleurs verticaux du système de M. Beslay ; j'ajouterai qu'elles sont assez peu usitées depuis quelque temps dans le département de la Seine. Depuis le 20 mai 1844, on n'a eu à essayer aucune chaudière de ce genre
dans les ateliers de M. Beslay, et à cette époque on en a éprouvé trois qui étaient destinées aux
ateliers de la marine à Brest. Chacune d'elles avait 18 bouilleurs verticaux. Résumé et conclusions.
Il me paraît résulter des faits exposés ci-dessus:
° que les chaudières à bouilleurs verticaux du
système de celle qui était employée chez
le
sieur Biron ne pourraient que très-difficilement donner lieu à des explosions graves et étendant
DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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par des projections de corps solides. Les inconvé-
nients que l'on peut reprocher aux chaudières du système de M. Beslay ne me semblent cependant pas assez graves pour que l'administration en défende l'usage. Il est même possible qu'on parvienne à les faire disparaître par des modifications apportées au mode actuel de construction,
gin est déjà préférable à celui que l'on suivait précédemment. Ils sont compensés d'ailleurs par quelques avantages.
J'estime, en conséquence, que l'administration doit se borner à faire connaître au public et aux ingénieurs les faits parvenus à sa connaissance relativement à ces chaudières , par une publication
dans les Annales des mines et les Annales des ponts et chaussées.
leurs ravages au loin, quand bien même elles seraient mal conduites et mal dirigées. La partie qui céderait la première, dans presque tous les
cas, serait le fond de l'un des bouilleurs, et la sortie de l'eau et de la vapeur qui aurait lieu par là ne serait pas assez rapide pour produire de grands effets destructeurs. 20 D'un autre côté, avec le mode de construc-
tion et d'assemblage mis en oeuvre jusqu'ici, il paraît certain que la calotte de fond des bouilleurs, ou le fond tout entier, peuvent se détacher accidentellement, sans y ait faute ou négligence de la part du chauffeur ou du propriétaire des chaudières dont nous nous occupons. Par suite
d'accidents semblables, qui ont été assez fréquents, les personnes qui se trouvent placées près du foyer, au moment de l'accident, peuvent être brûlées plus ou moins grièvement ou même tuées
La Commission centrale des machines à vapeur,
après en avoir délibéré, approuve le rapport qui précède et en adopte les conclusions. ( Séance du 11 avril 1845.)