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EXPLOSIONS
DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
mer aux avis que je lui avais donnés. J'estime donc
qu'il y a lieu de diriger contre lui des poursuites judiciaires, sous la prévention d'avoir contrevenu
à l'ordonnance royale du 22 niai i843,
sur les
appareils à vapeur, en se servant d'une chaudière non timbrée, et d'avoir, par négligence, cause in-
volontairement, des blessures graves à un
dières ,
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et surtout qu'on ne doit jamais négliger
de vérifier avec soin leur état, toutes les fois qu'on
a besoin d'enlever les dépôts terreux que l'eau forme dans leur intérieur.
ou-
vrier.
Résumé et conclusions. s° L'explosion qui est survenue le 5 octobre, à Séclin, dans la fabrique de sucre du sieur Desrnazières , est le résultat d'une fissure ancienne, qui s'est faite à la partie supérieure de la chaudière, vers son extrémité postérieure; 2° L'origine de cette fissure doit être attribuée à l'oxydation de la tôle par l'eau qui s'échappait d'un robinet adapté à la chaudière, lorsque celleci fonctionnait chez M. Liénard, raffineur à Lille, lequel en était possesseur. avant que M. Desma.zières n'en fît l'acquisition 30 Le sieur Desmazières a enfreint les règlenien ts , en employant dans son établissement une ,chaudière non timbrée, et il est d'autant plus ,coupable, qu'il a persisté à s'en servir sans la sou:mettre à un essai préalable , malgré l'injonction
qui lui en avait été faite; 4° Cet accident démontre l'utilité des essais, au moyen de la pompe de pression, surtout pour
les vieilles chaudières, qui après un long service, ipeuvent avoir éprouvé de graves avaries; 5° L'explosion de Séclin montre aussi qu'on doit éviter autant que possible, de laisser ruisseler de l'eau le long desparois extérieures des chan-
Tome VII, 1845.
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