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DÉTENTE VAIII.A.BLE
sion , jusqu'à ce que la communication entre les deux tiroirs soit rétablie. Tel est en peu de mots le principe du système Gunzenbach. Dans le réloce, la course minimum du tiroir de détente, e,o25, laisse constamment à découvert les orifices de communication entre les deux boites. Alors la vapeur n'a'plus d'obstacle que le tiroir de distribution dont le recouvrement donne un quart de détente, ainsi qu'on l'a vu plus haut.
La course maximum du tiroir de détente,
0°1,120, intercepte les orifices de communication quand le piston est parvenu au quart de sa course;
elle détermine par conséquent au moins trois quarts de détente. Et l'on obtient des détentes intermédiaires en faisant varier la course du tiroir de détente entre O"',025 et Orn, 120.
On aurait pu étendre davantage les limites,
mais les constructeurs ne l'ont pas jugé nécessaire pour une machine où la vapeur n'atteint pas au delà de 4 1/2 à 5 atmosphères de tension. Ils adopteront, en effet, des limites plus écartées pour des locomotives où la vapeur doit agir à 6 atmosphères de pression effective. Reste à faire connaitré le mécanisme du mouvement des tiroirs de détente. On a vu que les tringles d'excentriques trans-
mettent directement leur mouvement au tiroir de distribution; les deux fourchettes d'excentrique enclanchent sur le maneton d'une glissière mobile dans une pièce à coulisse fixée dans le longeron intérieur; cette glissière reçoit la tringle du tiroir
de distribution. La fourchette de la marche en avant embraie de haut en bas; celle de la marche en arrière, suivant la direction opposée.
APPLICABLE AUX LOCOMOTIVES.
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Chacune des tringles d'excentrique porte en un point de sa longueur une seconde fourchette pla-
cée en sens inverse des deux premières, et par conséquent aussi en sens inverse l'une de l'autre, c'est-à-dire de telle sorte que quand l'une d'elles enclanche, l'autre désenclanche , et réciproquement. Ces fourchettes donnent le mouvement au tiroir de détente.
Chacune d'elles peut embrayer avec l'un des manetons d'un levier à double coulisse qui oscille autour d'un point fixe pris sur le longeron interne; les manetons sont placés à égale distance du centre de rotation. C'est ce levier oscillant qui reçoit la
tringle du tiroir de détente, tringle dont le point d'attache au levier peut changer de place à la faveur des coulisses. Grâce à cette disposition , le mouvement de la tringle subit aussi des variations, c'est-à-dire qu'il augmente en raison de la distance du point d'attache au centre de rotation du levier.
Les pièces du mécanisme sont disposées de telle sorte que quand on enclanche pour la marche en avant, la deuxième fourchette de la tringle d'excentrique pour la marche en arrière embraye avec
le maneton du levier oscillant du tiroir de détente; et que quand on enclanche pour la marche en arrière, c'est la deuxième fourchette dela tringle de marche en avant qui transmet le mouvement au tiroir de détente. Quant à la variation du point d'attache de la tringle de ce dernier tiroir surie levier à coulisses, on la produit au moyen d'une manette mobile sur
un support à crans et communiquant par une tringle à un petit arbre de relevage. Le machiniste fait mouvoir à volonté la manette et par con-