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DANS LES MINES.
MACHINE A DESCENDRE LES OUVRIERS
pièces de fer courbées suivant un angle obtus,
appliquées suries faces latérales opposées du tirant, réunies par un boulon à vis qui traverse les deux
parties dont la tige 'se compose, et qui sert en même temps à les consolider, et par un autre boulon ou pièce de fer plate placée en avant du tirant. Des poignées g, g, g, en fer sont établies à la hauteur convenable au-dessus des marches pour
que l'ouvrier puisse les saisir avec la main.
Les
marches et les poignées sont disposées alternative-
ment sur les deux faces opposées des tirants, de plancher en plancher. Les ouvriers arrivés à la hauteur d'un plancher abandonnent les tirants et en font le tour, pour se placer de l'autre côté. Les tirants sont guidés par des rouleaux k,k, placés du côté opposé à celui sur lequel sont appliquées les marches et les poignées, et par :conséquent alternant d'un côté à l'autre. Ces rouleaux ont on',3o de diamètre et une longueur de on1,26; ils sont pourvus de rebord en fer fondu. Dans la partie où ils s'appuient sur ces rouleaux, les tirants sont armés de bandes de fer o!p. Tous ces détails sont suffisamment indiqués dans les fig. i et 2, 011a, a , a, désignent les planchers. Les tiges sont en outre
garnies sur leur longueur, qui
, est d'environ
200 mètres, de cinq systèmes de patins analogues à ceux que l'on adapte aux ma itresses.tiges des
pompes d'épuisement qui se trouvent au-dessus d'un pareil nombre de systèmes de fortes moises, afin qu'au cas très-peu probable de rupture des tirants, la partie détachée ne pût jamais tomber que d'une hauteur tout au plus égale à l'amplitude' d'une excursion. Lorsque les ouvriers veulent: remonter, la machine, à un signal donné du fond, est mise en
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mouvement par le machiniste placé à la surface, règle la quantité d'eau versée sur la roue hyqui draulique, de in-anière a ce que chaque tirant fasse' à peu près to excursions par minute. Chacun des ouvriers qui veut monter se place sur la marche la plus basse de celui des tirants qui est au bas du puits, au moment où il y arrive. Une levée de ce
tirant l'élève de im,25. .A ce moment, il y a un point Mort et par suite un petit temps d'arrêt. L'ouvrier en profite pour passer sur la dernière marche du tirant opposé qui est alors à la même hauteur que celle sur laquelle il se trouve. Il est encore élevé de im,25 jusqu'à un second point
mort; il repasse sur le premier tirant et arrive ainsi après 8 levées vi niveau du plancher. Là il est averti par l'absence d'une marche sur le tirant parallèle, qu'il doit descendre sur le plancher et
faire le tour des tirants, afin de continuer son ascension en se plaçant du côté opposé. Les échelles fixes placées entre les deux tirants serviraient en cas
d'accident. L'ouvrier peu habitué à la manuvre pourrait s'y reposer, s'il était troublé, comme aussi il peut, dans le cas bù, la machine allant trop vite,
il aurait laissé passer le point mort, rester sur le tirant où il est et se laisser redescendre et remonter avec lui. La machine que nous venons de décrire, d'après
M. Dôrell, sert à la fois à la descente et à la montée des ouvriers'. Il paraît cependant qu'il est actuellement défendu de descendre par la machine, parce que le poids des ouvriers descendants pourrait imprimer au système -une vitesse considérable, pour peu que l'on rie manoeuvrât pas convenable-
ment les freins, et donner lieu ainsi à des accidents. Pour éviter de trop charger les tirants à la