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LES OUVRIERS DANS LES MINES.
APPAREIL POUR FAIRE DESCENDRE
lesquels s'appuient des patins en bois D, D, fixés co ntre les maîtresses tiges et sous les plates-formes
mais ce ne sont que des moyens accessoires; à des distances verticales de 4o à 5o mètres, des supports représentés par les fig.5 et 6, Pl. X, ou mieux encore des consoles en fonte, fig. 7 et 8, enfoncées dans la maçonnerie, et munies d'une forte poulie sur laquelle s'appuie une chaîne ordinaire fixée par chacune de ses extrémités aux deux maîtresses tiges, soutiennent par fractions égales le poids to.
tal de l'appareil, ce qui réduit considérablement l'effort auquel les tiges seraient soumises sans ce moyen; en outre, comme les deux tiges ont le même poids, la rupture de l'une ne change rien aux conditions d'équilibre, chacune de ses parties contre-balançant des parties correspondantes de la
tige qui est intacte. Toute chute est donc impossible, à moins que les deux tiges ne se rompent à la Ibis, ce qui ne peut advenir que si l'on néglige entièrement de renouveler ou de réparer les tiges lorsque le bois commence à se gâter; c'est alors la faute des hommes et non de l'appareil, le meilleur ne peut durer éternellement. Les consoles en fonte sont placées du côté opposé à l'échelle; elles reposent sur les bois de travers, ce qui augmente leur force, et l'entretoise qui les réunit, entre la maîtresse tige et la poulie, sert de guide à la maîtresse tige. Les chaînes sont tendues par des vis qui relèvent les coussinets de la poulie. Il peut arriver que le moteur s'arrête, par suite d'un accident quelconque, lorsque les ouvriers se trouvent sur lespla tes-formes les plus éloignées des échelles; des patins cloués contre la maîtresse tige leur donnent le moyen de monter jusqu'à la plate.
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forme la plus voisine du côté des échelles, et de continuer à descendre ou à monter sur les échelles.
Enfin des fils de fer guidés contre les maîtresses tiges donnent le moyen d'agiter une sonnette placée à l'orifice du puits et de faire arrêter le mouvement ou de demander des secours.
Description du moteur. La Pl. IX représente l'appareil et le moteur
dont le modèle fonctionne depuis quelques mois à Mariemont ;
la Pl. X représente le moteur tel
qu'il va être exécuté pour une bure dont la profon-
deur est de 220 mètres; la coupe du moteur est
représentée Pl. IX , lig. 4 et Pl. X, fig. 9.
Deux cylindres en fonte alésés (Pl. fIX,.fig. 4, et Pl. X, fig. 9) A, B, munis de pistons métalliques, pareils enfin aux cylindres des machines à vapeur, reposent sur un soubassement creux S qui les met en communication l'un avec l'autre par leur partie inférieure. Le soubassement porte une tubulure G à laquelle on adapte un robinet et une pompe de compression ;
la partie supérieure des cylindres
porte un rebord DD qui les entoure et les met en communication l'un avec l'autre; on remplit d'eau le soubassement et la moitié de la capacité des cylindres au moyen de la pompe de compression, en ayant soin de laisser sorti r l'air qui est en dessous des
pistons : on verse alors la quantité d'eau nécessaire pour remplir les cylindres au dessus des pistons ; l'eau dépasse quelque peu le niveau des collets des cylindres.
Si la machine à vapeur soulève un des pistons, il fait refluer sur l'autre piston l'eau qui était au-
dessus de lui ; celuici descend par son propre