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LES OUVRIERS DANS LES MINES.
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APPAREIL POUR FAIRE DESCENDRE
blance qu'ils ont avec notre appareil est tel que nous croyons devoir les décrire et en discuter les avantages et les inconvénients, pour qu'il soit possible d'apprécier leur mérite relativement à celui dont nous venons de parler. Les appareils du Ilartz se composent comme le nôtre de deux maîtresses tiges en bois animées d'un mouvement alternatif. Elles sont garnies à distances égales de marchepieds et de poignéès en fer : les ouvriers passent de l'une à l'autre comme nous l'avons dit. Les marchepieds sur lesquels l'ouvrier doit se placer étant fort étroits, son corps est constamment hors d'aplomb ; cette position est donc fatigante, puisque les bras doivent supporter une partie du poids du corps pendant tout le parcours. Le mouvement pour passer d'une tige à l'autre est dangereux constamment , et l'est du plus haut point si la lumière de l'ouvrier s'éteint. La chute d'un ouvrier compromet l'existence de ceux qui sont au-dessous de lui ; aussi a-t-on cru devoir établir de distance à autre des planchers fixes sur lesquels les ouvriers se reposent. -
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Les vieillards et les enfants ne peuvent descendre
ou monter par cette voie qui ne peut convenir qu'a des hommes assez forts et agiles : en cas de sinistre elle est interdite également aux ouvriers blessés. Il est impossible de faire descendre et monter simultanément les ouvriers ; ils doivent -Se croiser sur les planchers fixes, ce qui double le temps nécessaire en pareil cas avec notre appareil. Les échelles placées à côté des maîtresses tiges ou entre elles ne remédient que très-imparfaitement à ce défaut; elles ne sont réellement utiles que lorsque l'appareil ne marche pas.
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Le mécanisme moteur laisse beaucoup à désirer. Il se compose de deux arcs de cercle, appelés têtes de cheval, dont les parties convexes se font face. Ces deux arcs de cercle sont reliés à leur partie supérieure par une pièce de fer nommée bielle, qui les rend dépendants l'un de l'autre, de telle sorte que lorsque l'un de ces arcs de cercle s'incline par suite du mouvement que lui transmet une machine à vapeur ou hydraulique, l'autre arc de cercle se relève : les maîtresses tiges suspendues par des chaînes anglaises à ces arcs de cercle en reçoivent donc un mouvement inverse. Les inconvénients que présente ce mécanisme sont les suivants
La bielle qui relie les arcs de cercle supporte un effort de compression , qui est considérable lorsque la bure est profonde, et que les maîtresses tiges
sont, par conséquent, fort pesantes. Cet effort, joint au mouvement de rotation qui a lieu aux articulations de la bielle avec les arcs de cercle, est évidemment destructeur. Les chaînes anglaises s'usent facilement et sans que l'on puisse toujours le voir, lorsqu'elles doivent
se courber continuellement sur un arc dont le rayon est petit, et surtout lorsqu'elles supportent un poids considérable. On peut sans doute donner un grand rayon aux arcs de cercle, mais alors ces pièces deviennent fort pesantes, exigent des fondations très-fortes, et occupent un grand espace. Les frottements de ces masses absorbent une partie notable de la force du moteur. A Clausthal , pour prévenir les conséquences de la rupture des chaînes anglaises, on a relié les maîtresses tiges par une chaîne de réserve qui
s'enroule sur une poulie dont le diamètre est