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DE M. FARCOT DISTRIBUTION A DÉTENTE VARIABLE 390 égales de chaque côté du piston, indépendamment de l'obliquité des bielles qui transmettent son mouvement, les courbures des deux côtés de la double came ne sont pas semblables, elles ont un tracé spécial pour chaque côté du piston. Lorsque le piston à vapeur est prêt à commencer sa course, le tiroir est arrivé aux 5 dixièmes
de sa course, et ne peut plus continuer à porter l'un des talons i, j, de l'une des glissières d,d, vers la double came c que pendant les 5 derniers dixièmes,
lesquels correspondent aux 5 premiers dixièmes de la course du piston à vapeur. Si donc les ouvertures des cabinets b, b, ne sont pas fermées aux o,5 de la course du piston, la vapeur entrera pendant tout le temps, et la machine marchera sans détente ; ce n'est donc que de o à
o,5, qu'au moyen du tiroir représenté.fig. I, on peut varier la détente; cette latitude est bien suffisante pour le plus grand nombre des machines, lorsque l'on veut qu'elles fonctionnent avec économie de combustible. Détente deux tiroirs.
Pour varier la détente pendant toute la durée de la course du piston, il faut aussi que ce soit pendant toute la durée de la course du piston que les talons j, L, marchent vers la double came c, et conséquemment le tiroir qui les porte. Ce résultat
est obtenu par la disposition fig. 3. Le tiroir A' commence sa course en même temps que le piston, au moyen d'un excentrique placé à go° de l'excentrique qui commande le premier tiroir A, comme pour le tiroir de la fig. i, les branches de la came double c sont configurées de manière à produire des introductions égales de chaque côté du piston.
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Avant d'employerles glissières rectangulaires, je A.,fio- 5 ' me servis en1834 de plateaux circulaires cocardes. Ils étaient percés de pluque ,j'appelais équivalente sieurs ouvertures dont la somme était
Époque de l'invention des glissières.
des tiroirs. aux passages pratiqués sur les glaces
J'ai d'abord placé ces cocardes sur les deux fonds d'un cylindre B, fig. 6, qui, animé d'un mouvement circulaire alternatif, formait mon tiroir. Je m'étais
déterminé en 1834 à employer un tiroir cylindrique, même contrairement à l'avis de Mie baron Séguier, auquel je fis voir mes cocardes pour n'être pas inquiété par M. Edwards , de Chaillot, qui eu 1833 a demandé un brevet d'invention pour un tiroir portant une seule glissière, bien qu'en 1831 M. Tamisier ait commencé à établir des machines avec le même tiroir qui fait l'objet du brevet de M. Edwards.
Plusieurs personnes ont pensé qu'un tiroir à
une seule glissière sans ouvertures (fis is.
Le tiroir à une
4), comme seuleiglissière.ri'a
tlfri-gaUleéatxé celui qui fait l'objet du brevet Edwards, avait les P21:11 glissières. le tiroir à deux glissières ou mêmes propriétés que cocardes à plusieurs ouvertures. En examinant attentivement ces deux tiroirs, on reconnaîtra qu'ils sont bien différents l'un de l'autre dans leurs combinaisons, et surtout dans leurs effets. Les deux glissières et les deux cocardes à plu- Propriétés d u tgesiirèr es. sieurs ouvertures laissent facilement passer la va- à. deux
peur, qui peut ainsi arriver sur le piston à une
pression voisine de celles des générateurs ; elles interceptent rapidement le passage au moment
où l'on veut commencer la détente ; elles permettent de varier la détente à la main, ou par le modérateur, pendant la marche de la machine; les longueurs d'introduction qu'elles procurent sont à volonté égales de chaque côté du piston,