Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
18
SUR LES DÉPÔTS GYPSEUX
ici le lieu de donner la description de ces sources;
ce travail a d'ailleurs été déjà exécuté (1). Et je me contenterai de poser ici quelques faits importants, en ce qu'ils semblent établir une certaine dépendance entre les dépôts gypseux et les sources minérales des environs de Saint-Affrique. Ces faits sont relati Cs à la position topographique, au gisement, à l'origine de ces sources et à la nature de leurs produits. Ils peuvent se résumer de la manière suivante.
i° Position des sources minérales du bassin de Saint-Affrique.Ces sources minérales, dont les principales sont celles d'Andabre, de Prugnes, de Sylvanez , de Valhauzy et de Mas-Rival , sont toutes groupées autour des montagnes de la Lou-, bière, centre des dépôts gypseux.
2° Gisement des sources. A l'exception des
eaux thermales de Sy !variez , qui se trouvent
comme nous l'avons déjà dit , dans le terrain cambrien, à une petite distance du trias, toutes ces sources prennent naissance dans ce dernier terrain. Elles pa3° Origine probable des sources. raissent être en l'apport de position , et peut.être d'origine, avec des tailles ou filons situés à-de petites distances. Ainsi , la source de Prugnes vient au jour, à quelques mètres seulement d'un filon assez puissant fortement imprégné de pyrites, et
DES ENVIRONS DE SAINT-AFFRIQUE.
I9
dirigé 0.-N.-0. Près de celle d'Andabre, se trouve aussi une faille présentant la même direction ; nous avons vu qu'il en était de même de celle de Sylvanez , et si nous n'avons pu constater le même fait,
pour les sources de Valhauzy et de Mas-Rival, cela tient sans doute à ce que dans les points où elles naissent, le trias est en grande partie caché par les éboulis provenant des escarpements calcaires qui couronnent la vallée de la Sorgue. 40 71ge des filons auxquels les sources paraissent être subordonnées.Ces filons, au voisinage et à l'influence desquels les sources dont nous parlons doivent probablement leurs propriétés minérales, n'atteignent pas les terrains supérieurs au trias , et sont par conséquent le résultat d'une dislocation survenue avant le dépôt de la formation gypseuse.
5° Nature des eaux minérales. Enfin
,
les
eaux de ces sources tiennent toutes en dissolution une quantité assez considérable de sulfates alca-
lins : ainsi, pour ne parler que de celles doit la composition chimique a été constatée par des analyses rigoureuses, la quantité de sulfate de soude
contenue dans un litre d'eau, a été trouvée de : grammes.
0,037 pour l'eau de Sylvanez (1), 0,200 pour l'eau d'Andabre (2). 0,130 pour l'eau de Prugues (3).
(1) Voirie Mémoire de M. H. de Barrai], sur les eaux minérales du département de l'Aveyron ( Mémoires de la
Analyse du docteur Coulet. Analyse de M. Laurent. D'après M. Bérard, la proportion de sulfate de soude serait beaucoup plus forte :
Société des lettres, sciences et arts de l' Aveyron , tome III, page 232).
elle irait à 0 gr-,6954. Analyse de M. Limousin-Lamothe.