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PROPRIÉTÉS PYROÉLECTRIQUES 48 à six faces,et outre cela l'autre prisme triangulaire, le prisme à douze faces (h Haüy, e Rose) qui paraît
à côté des faces des deux prismes triangulaires, enfin un prisme hémièdre d'un autre prisme à douze faces l dont les faces sont à côté de celles du prisme 'triangulaire dominant : les faces de ce dernier prisme sont toujours fortement striées verticalement tandis que les autres faces latérales sont brillantes. A l'une ries extrémités (fig. i i et 12 a) on' voit dominer les faces Rdu rhomboèdre principal qui
On peut encore caractériser ces deux
noèdres par les formules
2s
Si fon admet les angles donnés par Haüy pour la tourmaline, on trouve pour les inclinaisons
de 5r' sur g' 5r'
dominant; on) ensuite le premier rhomboèdre aigu 2r', le sealénoèdre 5; les faces du premier
g
A l'autre extrémité du cristal (fig. 12 b) on trouve les faces du rhomboèdre principal R qui sont placées sur les pans du prisme triangulaire dont les faces sont le plus petites (ces dernières ont
été supprimées dans le dessin); on a ensuite le premier rhomboèdre aigu 2r' et le scalénoèdre 3; un nouveau scalénoèdre 2 est subordonné au 1"; il y a le 1" rhomboèdre obtus r', et la face de base C.
Les faces des deux extrémités sont lisses et brillantes. On voit donc que cette variété unique de tourmaline réunit non-seulement toutes les modifications observées dans ce minéral, ruais encore plusieurs modifications nouvelles; ainsi on a Le rhomboèdre
.
(Ta' :
rhémièdreduprisnie al2faces 1. = (a : a : Le scalénoèdre 2 Le scalénoèdre y.
c,c a :c)
c)
(a : +a : 2a : c) (la : +a : n : c)
scal4e
2a
sont placées sur les pans du prisme à trois faces rhomboèdre obtus 1,7 r', celles du scalénoèdrex; le deuxième rhomboèdre aigu 4r, un nouveau rhomboèdre 5/ et un nouveau scalénoèdre
Se*
DES MINL1L113X.
2
2r' a
2
a 2r'
158° 43' 157°
1'
163° 54' 130° 43' 162° 34' 147° 42' 160° 38'
Ces cristaux que nous venons d'étudier sont très-fortement électriques, 'mais l'extrémité pour laquelle les faces sont placées sur le prisme triangulaire dominant est le pôle antilogue, l'autre est
le pôle analogue ; par conséquent ils font de
même que ceux de Sonnenberg et de BoveY- une exception à. la règle, puisque le prisme triangula-ire extraordinaire est plus dominant que le prisme ordinaire; tandis que généralement c'est l'inverse qui a lieu. D'après ce qui précède il nous semble même possible pie le prisme triangulaire extraordinaire existe sans le prisme ordinaire, et il vaudrait sans doute mieux considérer la variété de Penig (voir Abd. der A kad., pag. 244 ,fig. comme une combinaison du rhomboèdre principal avec le prisme triangulaire, extraordinaire , que comme le rhomboèdre r de Haüy avec le prisme ordinaire g' :- de fait nous n'avons jamais observé
Tome VIII,
1845..
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