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NOUVEAUX OUT1LS DE SONDAGE
ce nouveau trépan, qu'il nomme trépan élargisseur. Le corps du trépan présente, fig.8, 9 et to, à orn,45 au-dessus du biseau inférieur, deux entailles verticales dont les joues sont renforcées par deux fortes plaques de fer boulonnées dans lesquelles sont logées deux oreillettes armées de taillants cylindriques, et mobiles autour de deux boulons. Ces oreilles peuvent rentrer entièrement dans le corps du trépan et se développer ; elles attaquent alors
le terrain sur un diamètre plus grand que celui des oreillettes inférieures. A chaque oreille est fixée une petite tige n, terminée par un anneau dans lequel passe une corde longue de 3 mètres environ, dont le bout est fixé à la tige de la sonde. Avant de descendre le trépan , on attache les deux cordes sèches et non tendues quand les oreilles sont développées, de manière à permettre de rentrer les oreilles dans le corps du trépan, qui peut alors passer dans les tubes de retenue. Les cordes mouillées ne tardent pas 'à se raccourcir et à agir sur les oreilles pour les ouvrir et ensuite les maintenir ouvertes ; celles-ci peuvent alors agir efficacement dans le battage. Pour éviter les chocs de réaction sur les boulons, les dos des oreilles sont
appuyés par des épaulements ménagés dans la partie massive du trépan. Quand il s'agit de remonter la tige, la forme arrondie des dos des oreilles permet de les faire rentrer dans les entailles du trépan en forçant les cordes mouillées à reprendre leur longueur primitive. Dans les terrains difficiles, M. Kind a été obligé d'adopter une disposition particulière pour empêcher le tenon supérieur de se dévisser, et pour retenir le trépan en cas de rupture du tenon. Cette disposition est indiquée dans lesfig. i i et .12: elle
89 consiste en deux bandes de fer méplat i, j', longues de tm,5o, épaisses de om,o2, boulonnées à la tige EMPLOYÉS A 1110NDORF
, PAR M. KIND.
de la sonde et terminées au niveau de la douille inférieure par des charnières, auxquelles sont fixées, après le vissage du trépan à la tige, les char-
nières correspondantes de deux plaques semblables j, j', boulonnées sur les faces plates opposées du trépan, avec la différence que le boulon traverse les bandes j, , dans des rainures verticales, longues de ou', to et d'une largeur égale au diamètre du boulon. Cet appareil s'oppose au dévissage tant que les charnières sont réunies par les
chevilles, et, en cas de rupture du tenon, le
trépan resterait suspendu par les bandes. Lafig. i 3 représente, sur une petite échelle, les pièces de l'extrémité inférieure de la sonde, réunies entre elles. La tige est supposée dans un tube de retenue.
Disposition de l'engin.
L'engin établi à
Mondorf, a 20mètres de hauteur au-dessus du soi:
à cette hauteur s'ajoute la profondeur du puits qui n'est plus maintenant que de 5 mètres, les eaux ayant forcé à abandonner la plate-forme inférieure à 8 mètres au-dessous du sol. On peut descendre et remonter la tige par parties de 24 mètres de longueur. L'engin se compose essentiellement de 4 montants inclinés cerclés en fer, dont les diamètres extrêmes sont om,3o et Orn,20 leur écartement est de 7 mètres aux pieds et 2 mètres seulement en haut. Ils sont réunis par des entretoises sur lesquelles sont établis trois planchers auxquels on monte par des échelles. Des planches sont clouées à l'intérieur
sur les montants et les entretoises, pour abriter un peu les ouvriers dans la mauvaise saison. Au