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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE
EMPLOYÉS A MONDORF , PAR M. KIND.
contre-maître arrête le battage, maintient la
qui la retient par l'embase supérieure : l'homme qui est sur la plate-forme au fond du puits visse
et passée sous la dernière embase de la tige ; il
l'anneau du second câble au tenon fileté qui termine
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sonde par une clef horizontale posée sur un billot dévisse la tête ; il visse au tenon fileté supérieur de la sonde un bout de tige en fer long de om,35, de
om,o25 d'équarrissage, terminé d'un côté par une douille, de l'autre par un tenon fileté en vis audessous duquel est ménagée une embase destinée à soutenir plus tard la tige au moyen d'une clef. A ce bout de tige il visse la tête de la sonde, puis il fait dégager la clef et recommencer le battage. La levée du trépan est ordinairement de orn,35 à o'n,4o et le nombre de coups par minute varie de sept à huit dans les terrains ordinaires, et quand tout va bien on ne relève le trépan qu'une fois en vingt-quatre heures, et l'avancement est de plus
de un mètre ainsi, du 2 juillet au 3o septembre 1845, l'avancement a été de 122 mètres, soit rm,33 par jour. Pour relever la sonde les hommes sont disposés
de la même manière que pour la descendre. La sonde étant soutenue par une clef horizontale, le contre-maître dévisse la tête et visse en sa place l'anneau de l'un des deux câbles; les huit hommes se placent à la roue et la font tourner; ils remontent la tige jusqu'à ce que l'anneau du câble arrive près de la molette ; la tige est alors maintenue par une clef et la roue arrêtée par les freins La portion de la tige au-dessus du trou est dévissée près de la plate-forme inférieure et posée sur elle
dans un coin du puits ; les deux hommes , qui sont en haut de l'engin, soutiennent alors cette portion de tige par un levier terminé par. une clef et appuyé sur un rouleau et dévissent l'anrieau du câble ; ils posent ensuite la tige dans une clef fixe
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la sonde, et quand le contre-maître a entendu les 'deux signaux lui indiquant que tout est prêt en bas et en haut, il fait agir les hommes sur la roue à marches pour remonterune nouvelle partie de 24 mètres. La même manuvre est répétée jusqu'à ce que le trépan lui-même arrive au-dessus du puits ; la roue à marches est alors arrêtée par les freins , les hommes la quittent et on transporte le trépan hors du hangar en modérant le mouvement de la roue par les freins. Le trépan est posé sur deux appuis avec la partie inférieure de la sonde. On dévisse le trépan et on le porte à la forge pour le réparer, le réaciérer et le tremper. Pendant ce temps on descend le cylindre à boulet pour nettoyer le trou ; on modère la rapidité de sa descente par un frein appliqué au treuil sur lequel la corde est enroulée. Quand le cylindre est arrivé au fond, on lui imprime un battage analogue à celui du trépan, en le soulevant de orn,5o au moins une vingtaine de fois, puis on le remonte : pour cette manuvre trois hommes sont placés à chacune des deux manivelles du treuil. Quand il est arrivé au jour , on le décroche et on va le vider devant M. Kind, qui constate la nature du terrain attaqué : on descend un second cylindre manoeuvré de la même manière, et on ne redescend la sonde que quand les cylindres n'amènent plus de fragments de roches. Il arrive assez fréquemment qu'une pierre tombe au fond du trou pendant qu'on remonte la sonde, alors le cylindre à boulet ne peut rien amener au