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renferment une quantité d'oxygène qui varie suivant l'état du temps entre 29,7o et 53",60 , limites bien plus éloignées que les précédentes. 7° Sur les flaques où séjourne l'eau de mer à marée basse et où se développe une belle végétation, ces limites sont beaucoup plus éloignées encore, puisque, déterminées en centimètres cubes, elles vont pour l'oxygène de 2o,78 à 76,04. 8° L'observation de l'eau de mer libre ne démontre la présence d'animalcules microscopiques qu'en nombre insignifiant. On sait cependant que dans certains parages l'eau de la mer renferme quelquefois des infusoires de couleur verte en quantité tellement considérable que sa liquidité en semble
diminuée. Ces animalcules doivent mettre en liberté, sous l'influence solaire, de très-grandes quantités d'oxygène.
II.
Recherches sur
par M. Millon.
( Ann. de ch. et de phys. , t. XII, p. 33o.) Action de l'acide nitrique sur l'iode.L'acide nitrique qui renferme 4 éq. d'eau et au-dessus n'oxyde pas l'iode. L'iode se dissout par la chaleur dans l'acide en produisant une coloration violette, et se dépose par le refroidissement. Ce refus d'oxy-
dation s'explique par l'expérience suivante : l'acide nitrique à 4 éq. d'eau dissout l'acide iodique sans aucune réaction apparente ; mais si l'on fuit passer dans la solution quelques bulles de bioxyde d'azote, l'acide nitreux qui se forme réduit l'acide
iodique et sépare de l'iode.
Quand l'acide nitrique coutient 2 :e 4 éq. d'eau, il oxyde l'iode par la chaleur; l'acide iodique cristallise en petits mamelons blancs par le refroidissement. L'acide nitrique contenant moins de 2 éq. d'eau,
transforme à froid l'iode en une poudre jaune Io. Sur une modification que le cimoRE éprouve par la LUMIÈRE SOLAIRE; par M. Draper. (
mag., t. xxm p. 388.)
M. Draper a trouvé que le chlore gazeux qu'on expose aux rayons directs du soleil éprouve une modification permanente qui persiste dans l'obscurité et qui consiste en ce que ce gaz, dans cet état,
peut se combiner instantanément avec l'hydrogène sans avoir besoin du concours de la lumière ou de la chaleur. Cette propriété fort curieuse est
attribuée par M. Draper a une combinaison du chlore avec les rayons chimiques actifs du spectre solaire.
que l'eau changerait immédiatement en acides nitrique et iodique avec dépôt d'iode. Par la chaleur ou par le contact prolongé de l'acide nitrique concentré on aurait également de l'acide iodique. La poudre jaune séparée du liquide et placée sur une brique poreuse au-dessus de la chaux hydratée, puis lavée successivement avec de l'eau et de l'alcool qui enlèvent l'acide iodique et l'iode, et séchée ensuite sur un filtre au-dessus de l'acide sulfurique, laisse un produit qui est un oxyde particulier de l'iode représenté,par la formule 10. to gr. d'iode ne donnent jamais au delà de t gr. de produit. (1) L'iode a été préparé par la précipitation du chlorure d'iode au moyen de l'iodure de potassium, lavé et séché à la températore-ordinaire.