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'EXTRAITS.
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24 à 28° au pèse-acide et qui contient 27 à 34. p. 0/0 d'acide anhydre, est décomposé très-énergiquement par l'acide sulfureux. Il se forme des
vapeurs rutilantes d'acide hypoazotique qui se dissolvent dans l'acide azotique et le colorent en Vert. Chacune des boules de l'appareil prend une coloration différente et redevient incolore quand l'acide azotique a été détruit. Le liquide qui s'y trouve est de l'acide sulfurique hydraté tenant en dissolution de l'acide sulfureux, mais pur de tout composé d'azote. Dans cette dernière phase de la réaction il se dégage un gaz qui est du bioxyde d'azote tout à fait pur. L'acide azotique très-étendu (à 85 p. o/o d'eau) n'altère pas l'acide sulfureux à la température ordinaire; l'action a lieu à 6o ou 800. La pratique actuelle de la fabrication de l'acide sulfurique confirme cette théorie. Ce procédé consiste à faire arriver le gaz sulfureux dans une pre-
mière chambre de plomb qui contient des vases remplis d'acide azotique du commerce. L'action commence par la transformation de cet acide en vapeurs nitreuses qui se répandent dans tout l'appareil, y trouvent de l'air et de la vapeur d'eau et régénèrent sans cesse l'acide azotique nécessaire à
la suroxydation de l'acide sulfureux. La grande quantité de vapeur d'eau qu'on projette dans les dernières parties de l'appareil rend inadmissible la formation des cristaux des chambres dans cette réaction. Il importe, pour certains usages de l'acide
sulfurique, que ce produit ne contienne pas d'acide azotique. En le produisant sous l'influence d'un excès de gaz sulfureux, on arrivera à réaliser cette condition. Plusieurs fabricants purifient l'a-
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cide sulfurique en faisant passer du gaz sulfureux dans leur acide faible. Quand, au contraire, l'acide sulfurique contenant de l'acide azotique est trèsconcentré, l'acide sulfureux ne détruit pas l'acide azotique. Il est probable que l'acide azotique existant dans l'acide sulfurique concentré s'y trouve
sous la forme des cristaux étudiés par M. de la Provostaye, lesquels sont solubles dans cet acide. Cette hypothèse rend compte de la persistance de l'acide azotique dans l'acide sulfurique du commerce, qui a été chauffé à 326° dans la concentration. On sait, en effet, que les cristaux de M. de la Provostaye ne sont volatils qu'a la température de l'ébullition du mercure, tandis que l'acide azotique libre bout au-dessous de 1000. ,
17. Suries ÉTHERS simciQuEs; par M. Ebelmen.
(Comptes rendus, t. XIX, p. 398, et observ. inédites.)
L'action de l'alcool absolu sur le chlorure de silicium m'a permis de préparer trois combinaisons définies de l'éther avec la silice. Quand on verse avec précaution de l'alcool ab-
solu dans du chlorure de silicium , il se produit une très-vive réaction, un dégagement abondant d'acide chlorhydrique accompagné d'un abaissement considérable de température. La liqueur reste parfaitement limpide et incolore. Quand le poids de l'alcool ajouté est devenu à peu près égal
à celui du chlorure de silicium contenu dans la cornue, le dégagement du gaz cesse et la température s'élève sensiblement; on ajoute alors un' petit excès d'alcool , puis on distille avec un ther-
momètre placé dans la cornue. Il passe d'abord,