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l'hydrate silicique parait indispensable Our que le produit ne se fendille pas pendant la contraction qu'il éprouve après la solidification. Il est bon
de ne laisser entrer l'air humide que par une ou-
verture d'un petit diamètre. Pendant toute la durée de l'expérience le flacon exhale une odeur alcoolique. L'éther silicique éprouve par l'air humide la même décomposition que les autres éthers composés.
L'hydrate silicique se rapproche par ses propriétés optiques de la variété de quartz résinite connue sous le nom d'hyalite et qui contient éga-
lement de l'eau. L'hyalite ne possède, comme l'hydrate silicique, ni double réfraction ni pouvoir rotatoire.
Si l'éther silicique contient encore un peu de chlorure de silicium, le produit obtenu devient opaque après quelques mois d'exposition à l'air; mais il redevient transparent dans l'eau. C'est une véritable hydrophane comparable à celles qu'on trouve dans la nature. On peut, du reste, obtenir de la silice diversement colorée en introduisant dans l'éther silicique des solutions alcooliques de sels métalliques ou de matières colorantes organiques. Ainsi une so-
lution de chlorure de cuivre colore la silice en vert, le chlorure de cobalt en rose, le chlorure d'or en beau jaune topaze, la teinture alcoolique
de campêche donne de beaux rouges. On peut également obtenir de la silice agrégée en versant du chlorure de silicium dans de l'alcool
et abandonnant le tout à l'air humide. Le produit obtenu est presque toujours hydrophane.
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EXTRAITS.
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Sur la préparation de la SOUDE CAUSTIQUE;
POTASSE
et de la
par M. Bizio. (Compte rendu
de M. Berzelius, 1844, p. 56.) M. Bizio annonce que la meilleure manière d'obtenir, au moyen de la chaux, de la potasse et de la soude caustiques, consiste à opérer à froid dans un flacon fermé. Le point le plus important est d'employer une quantité d'eau convenable. Pour le carbonate de potasse on emploie 12 p. d'eau pour i p. de sel sec, et on ajoute i p. d'hy-
drate calcique sec et récemment préparé, on maintient le mélange à 25° en agitant de temps en temps. Au bout de 24 heures, suivant l'auteur, la solution est parfaitement caustique. Avec le carbonate de soude, l'opération marche très-vite; la quantité d'eau à employer varie entre 7 et 15 p.
Nouveau Ëenre de de
sELs
l'ACIDE SULFHYDRIQUE
obtenus par l'action
suries ARSÉNIATES; par
MM. Bouquet et Cloës. ( Ann. de chim. et de phys., 3e série, t. XIII. ) L'étude des produits qui résultent de l'action de l'acide sulfhydrique, sur les arséniates, a été déjà faite par M. Berzélius, dans un mémoire sur les sulfarseniates, publié en 1826. M. Berzélius a surtout examiné les produits de l'action ultime, qui a pour effet de chasser tout l'oxygène en le remplaçant équivalent pour équivalent par du soufre. Les auteurs de ce travail ont examiné un produit intermédiaire de cette réaction, et ils ont obtenu un sel parfaitement cristallisé , qui correspond