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CHIMIE.
a montré qu'un papier,de tournesol rougi qu'on suspend dans un flacon où se trouve de la tournure de fer humide , passe 'au bleu au bout de II 2 heures, en vertu de l'ammoniaque formée dans la réaction. On admettait que l'ammoniaque restait en partie en combinaison avec oxyde ferrique. M. Will a fait oxyder du fer, aux dépens de l'air et de l'eau, dans un flacon de 4 à 5 litres, dont il renouvelait l'air tous les jours, en le faisant passer préalablement sur de l'asbeste imbibée d'acide sulfurique. Au bout de 15 jours il a trouvé l'oxyde de fer tout à fait exempt d'ammoniaque ; ce qui prouve que l'ammoniaque, s'il s'en forme, ne reste pas en combinaison avec l'hydrate ferrique. M. Berzélius a répété l'expérience de M. Chevalier, citée plus haut; il a mis dans un flacon du fer et un peu d'eau ,'et dans un autre de l'eau seulement. Deux bandes du même papier de tournesol rougi. ont été plongés dans l'atmosphère des deux flacons : elles ont bleui toutes les deux au bout de
24 heures. La formation d'ammoniaque qui a produit cette coloration est due probablement à la décomposition du principe colorant azoté du tournesol, sous l'influence de fair humide.
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fluor. L'analyse a montré qu'ils étaient formés
d'oxyde de nickel parfaitement pur. Ces cristaux sont inattaquables par les acides nitrique, chlorhydrique , et par l'eau régale. La fusion avec les carbonates alcalins ùe les attaque pas. Ils se dissolvent dans l'acide sulfurique
bouillant, le sel de phosphore, le borax , le bisulfate de potasse; l'hydrogène les réduit. Il est à remarquer que la forme cristalline de
l'oxyde de nickel est la même que celle de la magnésie qu'on trouve à l'état de pureté dans la Périklase. Ces deux bases se rapprochent aussi l'une de l'autre par tout l'ensemble de leurs combinaisons.
35. Examen de quelques HYPOSULFATES; par M.
Rammelsberg. (Ann. de Pogg. , t. X_LVIII, p. 295 et 472.) M. Ratiamelsberg a examiné et décrit quelques hyposulfates (dithyonates) inconnus auparavant.
Hyposulfateniceolique.On prépare ce sel en précipitant le sel barytique par le sulfate niccoligue ; il cristallise en longs prismes verts très-solubles clans l'eau, et contient 6 at., ou 32,98p. o/o d'eau = Ni H- 6 fi
.
L'ammoniaque caustique précipite de la disso-
lution de ce sel une poudre bleue qui est de 34.5ur OXYDE DE NICKEL cristeisé; par M. Gent h .
( Ann. der Chem. und Pharm., 1845, n° 1.) Une rosette de cuivre noir très-impur était tapissée de petits octaèdres réguliers, opaques, d'un éclat métallique, et non attirables à l'aimant. Leur densité était '5,745; leur dureté intermédiaire entre celle du spath calcaire et celle du spath
l'hyposulfate niccolico-ammoni que ; elle contient 3
équivalents, ou 31,93 p. o/o d'ammoniaque 3AzI-13. La dissolution saturée de ce sel
dans l'ammoniaque caustique chaudedépose, par le refroidissement lent, de petits cristaux prisma-
tiques d'une belle couleur bleue violacée, dont