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CHIMIE.
EXTRAITS.
sation , à la présence de métaux étrangers, en
unes de ses propriétés physiques. Agité dans un flacon, il se soulève en bulles, comme de l'eau légèrement albumineuse; il adhère au verre par la
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quantité si petite, qu'elle échappe à l'analyse. La
vérité de cette supposition semble démontrée par les expériences suivantes. M. Millon a constaté que la présence d'un mil-
lième ou même d'un dix millième de métal étranger, apporte de grandes perturbations dans la volatilité du mercure. Un dix millième de plomb ou de zinc arrête presque entièrement la distillation du mercure. Des expériences comparatives exécutées dans les mêmes conditions de temps et de température, ont permis de constater les différences suivantes Mercure distillé dans le même temps.
de plomb.
g,
Même mercure sans plomb. ..... .
5,0 67,0
de plomb. Mercure additionné de Même mercure sans plomb
55,0
Mercure additionné de
Mercure additionné de TA Même mercure sans zinc Mercure additionné de Mercure sans zinc.
de zinc.
.
de zinc.
.
6,5 57,0 2,5 37,5
L'or n'apporte aucun changement à la distillation , le platine paraît l'accélérer. gr.
Mercure avec de de platine Même mercure sans platine. Mercure avec de platine Mercure sans platine
89,5 70,0 86,0 70,0
Pour obtenir cette accélération avec le platine, M. Millon fait digérer ce métal avec le mercure pendant deux jours à une température de 8o'; par la présence de cette petite quantité de platine, le '44e mercure est notablement modifié dans quelques-
chaleur, mais s'en sépare par refroidissement ; enfin dans les vases de verre sa surface est tout-àfai t plane.
Le meilleur procédé pour doser le mercure, est, d'après M. Millon, celui qui a été employé par
M. Ettling et par M. Bunsen, et qui consiste à réduire le mercure par voie sèche et à le peser à l'état métallique. M. Millon a indiqué une modification au procédé suivi par ces chimistes, et cette modification consiste à effectuer la réduction par l'hydrogène. Voici comment M. Millon conseille d'effectuer l'analyse des composés mercuriels. La réduction s'opère dans un tube de verre vert à analyse, organique; ce tube est étranglé à une de ses extrémités , puis effilé en pointe ; immédiatement au-
dessus de l'étranglement, on place un tampon d'amiante, puis de la chaux vive. On introduit alors la matière à analyser, et on achève de remplir le tube avec de la chaux. Par l'extrémité du
tube opposée à celle qui est étranglée, on fait arriver un courant d'hydrogène, pur et sec, et enfin on conduit l'analyse comme une combustion ordinaire. Le mercure vient se rendre dans la partie étranglée du tube ; quand l'opération est terminée, on
coupe cette partie du tube; on la pèse mec le mercure, puis on la pèse de nouveau vide; la différence de poids donne celui du mercure. Deux analyses du bichlorure de mercure exé-
cutées par ce procédé, ont conduit M. Millon à des résultats qui confirment ceux que MM. Erd-