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GISEMENT, EXPLOITATION ET TRAITEMENT
plus fréquents dans ce calcaire, fisocarde, n'appartient pas au terrain de craie, et la même chose peut se dire de la terebratula vulgaris. Enfin , le calcaire plombifère est situé au-dessous de conciles certainement jurassiques, fait qu'on ne saurait ex-
pliquer dans l'hypothèse précédente que par un renversement du terrain ; or ce renversement n'est pas probable , car la concordance entre la direction des couches et celle de la chaîne ,semble
n'accuser qu'un seul système de soulèvement de celle-ci, et d'ailleurs, quoique les assises présentent beaucoup de failles et de fractures, on n'y observe pas les plissements et contournements qui devraient y exister si elles étaient redressées.
Une troisième opinion qui, au dire de M. de Rosthorn , de Klagenfurt , serait maintenant regardée comme la plus vraisemblable par MM. de Buch et de Boue, consiste à rapporter ce calcaire au muschelkalk. Outre que les fossiles précédemment cités s'accordent bien avec cette hypothèse,
elle est principalement fondée sur ce que l'on trouve dans le Tyrol un calcaire plombifère que l'on regarde comme géologiquement identique avec celui-ci, et qui contient une grande quantité de fossiles caractéristiques du muschelkalk. La cou-
leur, la dureté, l'aspect général du calcaire viennent encore à l'appui de cette opinion. On sait d'ailleurs que le muschelkalk, dans lequel se trouvent souvent beaucoup de fossiles, n'en renferme quelquefois que très-peu. Il est enfin une dernière considération qui vient encore jusqu'à un certain point confirmer cette hypothèse. On a remarqué précédemment qu'un certain nombre de filons situés dans le calcaire et qui ne s'étenclent pae}
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qu'aux schistes superposés à ce calcaire, forment un groupe sensiblement parallèle , au moins en direction , celle-ci étant à très-peu près celle du système du Thuringerwald , soulèvement intermédiaire entre le trias et la formation jurassique. Si des fentes se sont formées à cette époque dans le calcaire p!ombifère, il est impossible cine ci appartienne à un étage géologique postérieur au muschelkalk. En résumé, cette dernière opinio:n.
paraîtrait (loue être la plus probable. Les schistes argilo-bitumineux , qui viennent an-dessus du caleaireserapportentévidemmentan
lias. Ils contiennent, en effet, le calcaire lumachelle, où se trouve l'ammonites opalinus et on rencontre dans ces schistes mêmes une amninnite qui, comme la remarque en a déjà été faite, sem-
ble être identique avec une du lias du département de la Meurthe, déposée à la collection de l'École des Mines. Le stinkstein , qui y est inter,,
calé, est aussi du lias. Quant au calcaire à pentacrinites , il ne peut faire partie que du système jurassique.
L'opinion commune sur le grès rouge est qu'il appartient au grès bigarré ou buntersandstein.
Quant à la grauwacke, l'ensemble de ses fossiles, notamment : les productus, spirifers, goniatites, sigillaria et,surtout les clyménies portent à la classer dans la partie supérieure du système dévonien. Cette opinion est encore confirmée
par la présence du bitume dans la roche et
par la couleur rouge qu'elle acquiert par la calcination. Les amas plombifères 'paraissent avoir été dé- De l'origine des posés postérieurement dans le calcaire, à la ma- raatnias de mine.