Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 135]

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268 GISEMENT, EXPLOITATION ET TRAITEMENT précédent, elle les fait arriver à 58m,77 plus haut,

c'est-à-dire dans la galerie Erb,tol len , d'où elles s'écoulent naturellement jusqu'au jour, accompagnées de celles qui ont servi à donner le mouvement à la machine elle-même. Voici , du reste, les principales dimensions de cette galerie d'écoulement. Elle existe actt:ellement sur une longueur de 2.778 mètres, dont les 1.327 premiers, à partir

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DE LA GALÈNE A BLEIBERG.

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cirant ), lequel communique ce mouvement à un second balancier de charge (last quadrant), fixé sur le même axe que ce dernier et faisant avec lui un angle de 32°, c'est-à-dire oscillant de part et d'autre de l'horizontale et faisant jouer le premier système de pompes. Le second balancier moteur fait à son tour mouvoir le second système de pompes, 77',74 plus bas, au moyen d'un troisièmeba-

du jour, sont en ligne droite. Elle est munie

lancier moteur et d'un troisième balancier de

à on',2o ou orn,24 au-dessus de la surface de l'eau, dont la profondeur est moyennement de om,32. Sa

Quant au principe de la régulation, il est analogue à celui d'une machine à colonne d'eau décrite par M. Schitko, dans son ouvrage intitulé Beitrage zur Bergbaukunde, 'VOL et commencement du 2e chap., comme se trouvant aux mines de Sehemnitz , dans le puits dit Sigmundschacht. Voici, du reste, quel est ce principe. Le moteur, qui produit l'alternance dans le jeu des deux corps de pompe, n'est pas l'eau, comme cela a lieu généralement clans ces machines, mais un marteau qui peut décrire, de part et d'autre de la verticale, un arc de cercle dont le centre est l'extrémité de la tige qui porte sa tête. Après avoir été soulevé par la machine elle- même jusqu'à la verticale, qui correspond à l'instant oit les pistons sont aux extrémités respectives de leur course, ce marteau, en vertu de sa vitesse acquise , dépasse cette posir tion et en retombant fait, par son seul poids, jouer l'appareil de la régulation. Je passe aux détails relatifs aux différentes parties de l'appareil. En premier lieu, l'eau motrice descend d'une hauteur verticale de 81m,53 ou de io3m,52 mesurés suivant l'inclinaison des couches. Elle parvient

comme du reste toutes les autres galeries, d'un plancher soutenu par des traverses et qui s'élève section est généralement rectangulaire et elle a 3mo 6 de haut et 2',2r de lai ge. Sa pente est d'environ or',0034 par mètre.

Voici malmenant comment la machine à colonne d'eau fait jouer les pompes. Elle est installée

(fig.

1, Pl. Kin au bord d'un grand puits,

foncé suivant l'inclinaison de 52° commune aux couches de schiste et de calcaire , et par lequel se fait l'épuisement des eaux. Cette machine , qui a deux corps de pompe, et qui est dès lors à double effet, fait osciller un balancier qu'on appelle balancier moteur ( kraft quadrant), lequel communique son mouvement à un second balancier, dit balancier de charge (last quadrant). Ce dernier est fixé sur le même axe que le précédent, et fait avec lui un anglede 52., afin de fiiire mouvoir den x séries

de tiges (schachtstangen) placées le long du puits et qui servent à manoeuvrer le système supérieur de pompes. A cet ellil , à l'aide de ces tiges , le ba-

lancier de charge fait osciller, à hi profondeur verticale de 5,77 an-dessous de la galerie DIstollen, un second balancier moteur ( kraft qua-

charge, absolument semblables, ainsi que lespornpes correspondantes, à ceux de l'étage supérieur.