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382 'STUATICitsi DES FOBGES 15 fr. 85 de fni ne. Avec le second prix, 5 fr. o5, poltit
lequel les mines donnent 45 o/o, on a seulement
Ii fr. 22 de mine pour i .000 de fonte C'est un calcul à faire pour chaque mine eu égard à son prix et à son' rendemen t au fourneau. Les prix de transport influent extrêmement sur ces prix de mines, ainsi que le choix des matières d'après l'usage auquel on veut les employer. Si les
fontes sont destinées directement pour le commerce , les limites de valeur des 1.0o0 kil. de mines lavées, varient alors de i fr. 5o à 4h. 5o, suivant la qualité des fontes que l'on veut produire. Il y a même des mines qui vont à 5 fr. les 1.000 kii. Dans ces derniers cas les, fontes sont faites pour le travail de l'usine elle-même ; et pour ne pas avoir du mauvais fer, qui .pourrait fiiire perdre trop de travail ou nuire a la réputation des forges, on préfère une dépense un peu plus forte de suite. La connaissance du mélange des mines ne pa-
rait pas être très-avancée pour ces fourneaux car on ne saurait y obtenir à volonté telle ou telle
fonte, donnant du fer d'une qualité et d'un nerf voulu. La plupart des fourneaux 'travaillent pour les fours de la forge elle-même, et l'on cherche alors la qualité de fonte la plus facile à travailler et donnant du fer de l'apparence et de la qualité la plus favorable à la vente. Ce moyen, une fois trouvé, on le conserve sans en rechercher d'autres, d'autant plus que les distances où l'on expédie les
fers, et les quantités que l'on en livre à la fois, rendraient difficiles des réclamations auxquelles la bonne nature des produits que l'on obtientainsi ne
donne d'ailleurs pas lieu.
Le peu de régularité qu'il y a dans la qualité du charbon rend aussi la 'marche du fourneau
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
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difficile à commander. Les charbons proviennent tous des bois de la contrée, et renferment toutes sortes d'essences différentes qui sont mêlées même dans la forêt et sont amenées telles quelles aux forges, où on ne peut pas les séparer, à cause de leur quantité, chi déchet que cela produirait, et de la main-d'oeuvre qui serait nécessaire. Le charbon provient des bois de chêne, de hêtre, de tremble, de peuplier. Le charbon de bois est employé seulement pour le haut fourneau. On emploie de la houille pour les fours.
Le pays est couvert de forêts, où l'on fait la carbonisation sur place, et d'où l'on amène le charbon aux usines. Chaque usine n'a pas des bois à elle, mais
chaque année ont lieu, de la part des propriétaires des forêts, des adjudications de coupes. Chacun soumissionne alors pour ses approvisionnements;
souvent le défaut de s'entendre, ou l'animosité, amènent des hausses considérables ; quelquefois aussi les propriétaires des bois tiennent d'eux-mêmes les prix très-élevés. Le chômage de plusieurs
forges devient alors inévitable, soit par défaut d'une quantité suffisante de combustible, soit parce qu'elles n e peuventat teindre les prix d'adj udication.
Rendu à l'usine, le charbon de bois revient de
i5 à 18 fr. le stère, ou le mètre cube. Le poids ne peut être fixé bien régulièrement, mais on le met, terme moyen, à 200 kilog. le mètre cube, ce qui fait 8 à 9 fr. par too kilog. Il est amené à l'usine, par des voitures de forme particulière, dites à bannes. Elles en conduisent 15 demi-kilolitres, ou 7rn e.,5o par voyage. Les approvisionnements de charbon demandent
un emplacement considérable, et, en cas d'événeTome P111, 1845. ft5