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SITUATION DES FORGES
Au haut du fourneau, et autour du gueulard, se trouvent des cuves en fonte servant à utiliser une partie de la chaleur perdue ; on met dans leur intérieur 5oo à 600 linog. de fil de fer en boue. On le chauffe 24 heures pour le recuire, et on l'y laisse ensuite lentement efroidir. Les chaudières sont concentriques et lutées comme celles employées habituellement pour cette opération ; elles sont au nombre de 4; elles se trouvent rangées par deux, sur deux côtés adjacents du gueulard, et il y a à l'angle de la pli te-forme une cheminée en tôle pour établir le tirage, que l'on pouvait, ce nous semble, très-bien établir sans cela. Dans le bas du fourneau se trouve l'emplacement C ou la halle pour la coulée; à côté, un eubilot D à cinq tuyères; les sables nécessaires aux divers moulages seIrouvent sous le plancher E sur lequel se font les charges.
En ce moment il n'y a qu'un haut-fourneau Mais dans la même enceinte de la fonderie se trouvent, vis-à-vis, les fondations de deux fourneaux nouveaux quefon va établir. Cependant il semble que, dans les conditions de cette usine, mieux vaudrait transporter la fonte que les matières premières , surtc'ut quand à ces dépenses doivent encore être ajoutées celles de constructions nouvelles.
Le fourneau n'a qu'une tuyère; la pression du vent varie de 13 à 17 pouces d'eau, ce qui le met à 15 pouces en moyenne. 1.e vent est donné par le piston d'un cylindre F, mis en mouvement, par le moyen d'un balancier I , soit par une mai bine à vapeur 41e 3o chevaux G, soit par une loue hydraulique H.
La, roue hydraulique donne directement le f
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
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mouvement à la bielle du balancier; cette bielle est placée entre le cylindre à vapeur, qui alors marche à vide, et l'axe du balancier.
Dans le cas d'arrêt de la roue H, la vapeur vient dans le cylindre G par un tube qui l'amène de ,deux chaudières placées dans l'usine et chauffées par les flammes perdues de deux fours à chauffer ; les chaudières d'où vient cette vapeur alimen-
tent en outre. une autre machine de.too chevaux,
de sorte que la vapeur qu'elles produisent n'est quelquerois pas suffisante ; on fait alors marcher en même temps la roue à qui l'on donne ut peu d'eau
,
et cela facilite d'autant le mouvement.
Lorsque la vapeur arrive dans le cylindre, la roue tourne toujours , mais à vide; cependant on peut empêcher ce double mouvement par quelques
changements faits à deux engrenages : fun se
trouve sur l'axe de la manivelle de la bielle, l'autre sur celui de la roue. EU enlevant à ce dernier quelques dents disposées à cet effet , la roue de-
vient stationnaire, et la machine continue son mouvement.
Il y a en dessus du bâtiment de la machine un grand réservoir d'air cylindrique. Il communique par un tuyau vertical, avec les tuyaux qui mènent par dessous terre le vent du cylindre aux tuyères. On avait essayé autrefois de se servir d'un régulateur à air libre, ou à piston K. La Surface de
ce piston était chargée de poids, et sa t,ge était guidée par des anneaux. Le piston descendait on' montait suivant la pression qui devenait ainsi constante. Mais on a renoncé à cet appareil parce que, dit-on, le fourneau va aussi bien sans son emploi.
Enfin, sur les,tuyaux qui conduisent le vent