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SITUATION DES FORGES
DE FRANCE ET DE BELGIQUE .
assez grande, pour couvrir tous les marchés. Ce changement sera lent, et aura. lieu, mais
ventes, l'uniquequalité de leurs produits viendrait
trop tard , pour produire le résultat que nous ve-
que les forges du Nord sont amenées à subdiviser,' pour la vente, leurs produits en plusieurs qnalités
nons de marquer, si les usines des autres localités, celles du Nord surtout, font de leur côté, et dans le sens favorable à leur position , des efforts analogues de perfectionnement. Déjà, cependant, dans
les forges à l'eau de Champagne', les anciens maîtres ont mis dans les travaux, des personnes et les conseils de quelques unes, joints aux épreuves d'aujourd'hui, ne tarderont peut-être pas à amener cette nouvelle situation. Une ère toute nouvelle est donc ouverte à l'industrie du fer. Ceux qui craignent de ne pouvoir la suivre, ou d'y perdre leur intérêt , la repoussent. Il est prudent, au contraire, de tâcher d'y entrer au plus tôt si l'on ne veut la voir établie d'observation
sans participer à ses 'avantages. En dehors des résultats qui doivent être le fruit
encore les dispenser de tout autre soin; tandis qui ne diffèrent, jusques à la dernière, que par leur défaut de bonté; elles doivent, par conséguérit, faire attention à tous les détails de la fabrication de chacune de ces qualités- pour arriver à satisfaire, dans ce détail; à tous les usages où ces différents fers se trouvent employés'. cetteconnaissance du travail, dont pourraient aujourd'hui se prévaloir les usines du Nord, est au contraire pour elles une condition de nécessité, une difficulté constante; dont les forges de la Marne se trouveront toujours dispensées; mainte-
nant, quant à leur position; plus tard, quant à leurs qualités. Malgré ces avantages dont jouissent les forges
de la Champagne sur les forges du Nord, elles
de ces nouveaux efforts, on est en ce moment,. dans les usines du Nord, plus avancé que dans la
ont de véritables difficultés auxquelles ne se trouvent 'pas soumises ces dernières. Ces difficultés
Champagne sous le rapport de la'connaissance du travail pour 'la Variété des prodnits; mais 'c'est un
viennent rendre la position relative de chacune
besoin de localité dont les forges de la Marne
pour le moins aussi difficile que peut l'être' sur
pourront sans doute 'S'e passer, parce que moins près des lieux de consommation que les usines précédentes , elles sont moins sujettes aux ventes de détail, contre lequel aujourcrhui, ces premières
des premières forges les unes vis-à-vis des autres,
une échelle plus grande, celle des forges dé Champagne sur celles du Nord ; nous allons les
exposer.
La plaie des usines de Champagne est dans leur
forges devraient sans cesse résister, dans leur propre intérêt , sous tous les rapports , pour l'u-
grande dépense de combustible. La quantité-dè
nité de leur travail. Si , par suite de leur augmentation de production et des améliorations de transport, les forges de la Marne- venaient à devoir. au lieu de leurs grandes commandes', entrer dans ce détail' de
n'est pas intlétinie, mais bien limitée, et ne peut suffire à l'entretien annuel d'une usine qu'au détriment d'unnàiitre; les' charbons s'achètent aux adjudications,-'et il en est' dès lors résulté, dans leur valeur, un accroissementi4en'a pas'encorp.
charbon de bots' à consommer par an dans le pays