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SITUATION- DES, FORGES,1 àla
Ils doivent donc dionnerun produit annuel de 20
= 780.200 stères,
et en charbon un poids de 780.200 X 70 = 5-4.6(4.000 kilog.
ce qu'oit pouvait encore avoir directement en multipliant le nombre d'hectares en exploitation
par le produit annuel en charbon. On obtient ainsi 188.000 x 290=54.520.00D.
Différence avec la consommation, 21. 480.000. C'est donc une quantité d'environ 200.000 quintaux métriques de charbon de bois, que les forges de ce département doivent prendre à ceux
des alentours, ou une surface d'exploitation de 78.0oo hectares environ , dont elles doivent demander les produits, et dont. il faut, par conséquent qu'elles fournissent encore les revenus. Nous avons dit que par suite du besoin constant des usines de ce pays, les bois de ces localités étaient aménagés spécialement en taillis propres à
la carbonisation. La certitude de leur produit, encore augmenté par les enchères sur les char-
bons, les fera certainement entretenir longtemps pour le but auxquels ils Servent aujourd'hui; Mais si l'on considère qtie, Malgré ces avantages asSurés
et faciles, l'hectare de coupe de bois né donne moyennement que dé 800 1.ono francs, ée qui fait de tio à 5o francs par an ; que le S hauteS futaies
bien conduites produisent quelquefois près du double; que les terres arables pl oduisént encore plus, l'on pourra craindre, pour l'industrie du fer, si elle reste établie sur ses bases actuelles, que
plus tard le défrichement ou la mise en futaie
DE FIfieNde ET DE- BELGIQUE.
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s'étendant peu à peu, ne viennent accroître encore les difficultés de sa position. Il y aurait peut-être, pour éviter cet avenir aux forges de la Champagne, à essayer l'emploi du coke pour la fabrication des fontes. Nous verrons plus loia que plus tard il sera possible d'avoir dans ce
pays ce combustible pour 3 fr. 90 les ioo kilog. Dès lors, comme il en faudra moyennement 220 à
23o kilog. pour produire too kilog de fonte, la dépense à faire pour cette quantité sera de 8 fr..5o
à 9 fr. environ, tandis qu'aujourd'hui, pour 120 kilog. seulement de charbon de bois qu'on emploie, elle est de 9 à Io fr., et même plus. Mais, en suivant ces moyens, si d'un côté l'on obtenait une économie sur le combustible, et une production beaucoup plus grande et plus que triple de celle actuelle, de l'autre il y aurait à faire des dépenses considérables de premier établisse.ment ou de changements à ceux existants aujour d'hui, et de plus il serait à craindre que les fontes
de Champagne, étant alors fabriquées an coke au lieu de l'être au charbon de bois, ne perdissent peut-être leurs qualités et, dès lors, ce qui fait leur nom et leur valeur.
Comme la nature de S fers de Champagne
tient essentiellement à la qualité de leurs fontes, et celles-ci à leur fabrication par le charbon de bois; que, d'après les moyens de fabrication aujourd'hui en usage, les forges doivent ou subir cet état on- ne pas exister; que les propriétaires de bois n'onG, à surface égalé, et Malgré l'apparence, qu'un produit mininitim de Ce qu'il pourrait être; qu'on ne peut point, par conséquent, vOuloir de ce côté quelque baissé de prix ; nous n'avons, dans l'examen subséquent des changements à porter