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srrvetrori DES FORGES D'un autre côté, si les laminoirs et les forges ont dans leur tra,vail celui commun des fours à puddler, la partie qui reste à faire dans l'une et l'autre usine diffère essentiellement; le tra,ail des 458
marteaux est lent, et le déchet y est de p. o/o, tandis que dans les laminoirs par le four à réchauffe,r et le laminage le déchet ne se trouvé que de Io à 12 p. o/o. Les consommations de charbon suivent, par. la même raison , la même proportion , et quant à la main-d'oeuvre , comme' elle est réellement beaucoup plus multipliée dans
les laminoirs que dans lés forges, il est naturel que son prix soit aussi plus élevé.
Les forges ont: donc pour arriver aux mêmes conditions de succès que les laminoirs de leurs environs 10à diminuer leur consommation de charbon, du quart pour les gros fers marchands, de la moitié pour les petits fers, et leur déchet de 1/5 environ pour les deux classes de fer.
Ou peut, à la première vue, douter de ces résultais lorsque l'on observe que les prix de revient de ces deux sortes de fer sont Fers marchands. fr.
Forges..
Petits Fers. fr.
.
30,95 31,44
36,30 36,53
.
0,49
0,23
.
.
Laminoirs. Différence.
Mais dans les prix des laminoirs se trouvent 7 fr. 20 par 100 kilog. pour les transports et les frais généraux. Ces derniers n'ont pas été évalués pour les forges , parce qu'ils seraient si faibles qu'ils ne feraient pas varier de beaucoup la différence que nous venons de trouver. Transportés sur la place du marché , toutes
DE PEADIDE ET DE 13EtG1q1JE.
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choses eorrierées, les fers de l'une et de l'autre usine re,iennent donc au même prix , parce que si les forges ont plus de dépenses 'pour leur fabrication , elles en ont moins pour les transports; ainsi, toutes différentes que peuvent être les conditions de ces deux fabrications, celles pour le Commerce redeviennent égales.
Les laminoirs conservent sur les forges, l'avantage de leur abondante production , qui multiplie proportionnellement leurs bénéfices; celles-ci i-te pourraient atteindre le même résultat qu'en ru dftipliant aussi leurs produits; c'est ce qui ne leur est pas possible , à moins qu'elles ne se décident à l'adoption de systèmes nouveaux. Cette abondante production des laminoirs a encore pour les forges une influence facheuse que celles-ci ressentiront tôt ou tard , par suite d'un fait que la statistique démontrerait ; lorsque par suite de longues relations commerciales plusieurs localités d'une même contrée contribuent à produire une même matière, pour la fcurnir sur uO même point donné, il s'établit, entrelous ces intérêts divers , un équilibre conduit par les intérêts de commerce des clients; de sorte que, à de
certaines variations près, la production de ces diverses localités finit en somme par devenir constante.
Les forges ont donc à craindre par suite de ce
fait, de voir diminuer leurs fournitures, de tous les fers que les laminoirs peuvent fournir au delà de la rhioduction d'une foute et de ne pouvoir plus fabriqueralors qu'avec des dépenses plus fortes et dans des circonstances plus difficiles.
Elles se trouvent donc en ce moment à leur