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DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
SITUATION DES FORGES
statistique bien faite, comme nous venons de l'indiquer. Pour connaitre en outre le degré de rivalité de chaque usine sur le même lieu , il faudrait aussi savoir la quantité amenée par chacune d'elles sur cette place. Ces deux questions ou ces deux faits sont trèsdifficiles à distinguer pour des usines d'une même
qualité , ayant pour ainsi dire le même champ mais ils deviennent plus faciles à établir' pour celles de deux pays différents. Sachant alors déterminer non plus les conditions de fabrication niais les conditions commerciales dans lesquelles chacune d'elles se trouve, on peut fixer d'une manière juste et raisonnée les avantages et les condi-
tions que chacun peut réclamer dans le cas de l'établissement d'une communauté ou d'une conention d'intérêts , et les renseignements que nous avons donnés servir de base à ce travail. Nous ne pouvons traiter cette question ni pour les forges et les laminoirs de Champagne, les uns relativement aux autres, ni pour les forges du Nord
entre elles, mais ce sujet re,te entier sous un point de vue plus élevé pour les rapports des forges des différents pays.
C'est là, on le voit, tout un travail nouveau considérable, qui demande les renseignements intimes des produits et du c:rmtnerce de toutes les usines , mais al ninel on peut suffire en connaissant l'envoi des fers de chacune (l'elles sur chaque lieu, déterminé comme on l'a dit ci-dessus.
Il implique la connaissance (le la production torale de chaque localité, le détail de leur placement, et c'est un sujet assez long et assez grave dans ses résultats pour être traité à part.
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Laminoirs de Belgique.
Il n'est maintenant pas sang intérêt , peut-être même pas sans portée, de faire pour les conditions de fabrication et les prix des laminoirs de Belgique, relativement à ceux deFrance, le même
relevé que celui que nous venons (le faire pour ceux de France entre eux. Les chiffres que nous trouverons, comparés à ceux que nous avons déjà obtenus, mon tret ont jusqu'à quel point doivent aller, ou ce que doivent rester, les craintes que l'on oppose à l'entrée libre des fers belges en France. Qaelques-unes des économies de consommations que nous avons reconnues en Champagne, comme celles de la suppre,ssion des chaudières ou de leur chauffage, et celle de raffinerie, qui sont là un fait résultant de la localii4, -se trouvent réalisées en Belgique par l'effet du progrès; d'un autre
la Belgique possède à son tour , pour les fontes et les charbons, et comme résultats de sa côté ,
localité des avantages même beaucoup plus grands
que ceux reconnus aux laminoirs du Nord sur ceux de la,Champagne. Elle jouit. en outre, dans chacune des parties de sa fabrication du fer, de ce que possèdent isolément de fitvorable les forges de la Champagne et celles du Nord ; elle a donc évidemment sur les lieux des conditions qui mettent à première vue hors de concurrence avec elle les produits de ces autres usines. Nous ne devons pas entrer ici dans les moyens
et les détails de cette nouvelle fabrication , non plus que dans ceux des différentes causes du prix, si bas , de ses matières premières; c'est le propre d'un autre travail. Nous ne marquerons ici, comme
avant, en acceptant ces prix comme données du