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Sio EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR à l'axe de la chaudière , situés dans le plan horizontal passant par cet axe, et qui par conséquent ne servaient en rien à la consolidation du fond plat; ilt; avaient o,'"o34 de côté; une de leurs extrémités ( fig. était fixée par un étrier et une clavette; l'autre extrémité était prise entre deux pièces d'équerre rivées sur la chaudière et réunie à ces deux pièces par un boulon et un écrou. En se bornant à considérer les armatures destinées à consolider le fond plat, on reconnaît immédiatement qu'elles n'étaient pas suffisantes. Dans les conditions où se trouvait la chaudière en question, il aurait dû y avoir sur le fond plat un nombre de tirants tel qu'en partageant sa surface en carrés de deux ,décimètres au plus de côté , y en eût un à chaque angle de l'un quelconque de ces carrés. En outre , les armatures telles qu'elles existaient , permettaient forcément un certain jeu même à leurs points d'attache sur le fond plat, soit parce que quèlques pièces étaient par elles - mêmes susceptibles d'une certaine flexion
,
le support h k et la traverse t u , par'
exemple, soit parce que plusieurs assemblages ne présentaient pas une rigidité suffisante. C'est ainsi
que la clavette qui retenait le tirant e x sur la traverse t u avait été courbée et présentait une flèche de o'",o5.environ bien certainement antérieure à l'explosion. On conçoit donc que la pièce
d'équerre sur laquelle était fixé le fond plat ait dû éprouver le mouvement de rotation dont il a été pat lé plus haut ; ce mouvement autour-dune ligne parallèle aux libres du métal avait pour résultat nécessaire une déchirure qui , comme il a été dit ci-dessus, avait pu se faire tantôt d'un côté, tantôt de Vautre côté de l'angle droit. Elle devait
AUX FORGES D'ANZIN.
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surtout être sensible dans le voisinage des tubes, à la partie inférieure de la chaudière. Il y avait en effet dans cette partie de l'appareil une autre cause d'action due aux différences de dilatation.
Le tube intérieur était également chauffé dans tous les points d'une même section , et devait se dilater surtout en longueur. La paroi cylindrique de la chaudière n'était au contraire échauffée par la flamme que sur une partie assez limitée de sa surface, sa dilatation longitudinale
était donc gênée, et on comprend .très-bien , cette paroi devait se déformer' plus facilement dans le sens de son rayon. Elle était d'ailleurs à une température un peu moins élevée que celle du tube
qu'avec la pression qu'elle supportait
puisque la source de chaleur étant la même de part et d'autre, la flamme qui circulait extérieurement avait un massif de maçonnerie à échauffer, et un
plus long parcours à faire. Ainsi les deux branches du tube, celle surtout qui aboutissant au ,
four à puddler A, recevait directement la flamme
de ce four, devaient avoir dans le sens de leur longueur un mouvement relatif; ce mouvement relatif' était plus prononcé pour la branche du tube dont il vient d'être question parce qu'elle se trouvait en rapport avec la partie de la paroi cylindrique que la flamme du four B n'échauffait qu'après avoir terminé son parcours autour de la chaudière; il se communiquait au fond plat , et
l'effet de ce mouvement s'ajoutait à celui que produisait la tension intérieure. Ces diverses causes avaient dû agir très-sensiblement pendant .les cinq ou six semaines qui ont précédé l'explosion parce que dans cette période, par suite de
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