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DE MALAGA.
6on
Soufflerie,
USINES A l'En
fondant. C'est à l'aide de la combustion des gaz du gueulard que le chauffage a lieu. Une machine unique de 120 chevaux est_ établie pour le service des trois fourneaux, dont un seul était en feu lors de mon passage. Ce sont aussi les gaz du gueulard qui servent au chauffage des chaudières de cette machine.
Le vent est lancé à la pression de 3 livres par pouce carré (ce qui correspond à une pression ma-
nométrique de 15 à 16 centimètres de mercure). E est projeté par trois tuyères de 7' à 8 centimètres de diamètre (i). On se prépare à en mettre cinq, sans diminuer l'ouverture de chacune d'elles. L'expérience acquise a donné à croire que la pression
du vent et sa quantité ne peuvent être que favorables au travail à l'anthracite. lces de fonte Les quatre faces du creuset à la hauteur des à eau. tuyères sont garnies extérieurement de plaques de fonte à eau. Il va sans dire que les tuyères ellesmêmes sont à eau. Les tuyères, plaques de tuyères et tympes à eau employées à Malaga sont d'une construction fort simple citii a fait ses preuves d'une manière satisfaisante. On s'est contenté de couler la fonte en assez forte épaisseur autour de canons de fusil rou-
lés en spirale ou étendus en zigzag. Cette construction, qui est d'origine anglaise, a été essayée en France dans quelques usines, pour les tuyères du moins, niais sans succès, à ma connaissance. On a trouvé que les tubes s'obstruaient et que par suite les tuyères brûlaient : c'est pourquoi on y a renoncé, notamment à Mais. (1) On m'a dit 4 pouces ; des pouces anglais, sans doute. Ce seraient 10 centimètres environ ; mais j'ai cru voir la grandeur que j'indique.
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On m'a assuré que c'était moins à la pureté des eaux réfrigérentes qu'il fallait attribuer le bon service des tuyères de Malaga qu'a la pression sous laquelle l'eau y était introduite. Cette pression de 13 mètres environ imprime à l'eau une vitesse qui ne permet pas le dépôt des impuretés. La pression nécessaire à ce bon effet s'obtient Balance d'eau.
en empruntant l'eau réfrigérente au réservoir placé au gueulard pour l'alimentation d'une fort
belle balance d'eau qui fait le service des charges. Les données que j'ai pu me procurer au sujet de cette balance d'eau, qui est établie avec un soin et un luxe de construction remarquables, ne confirmeraient pas complétement la haute opinion que des vues théoriques pourraient donner de ces sortes de machines. J'ai trouvé, en effet, en calculant les poids nets des charges élevées et de l'eau descendante, suivant les indications de M. Heredia, que 1.35o kilog. d'eau étaient dépensés pour élever goo kilog. de matières. Ce ne serait qu'un effet utile de o.6o , abstraction faite des pertes éprouvées dans l'élévation de l'eau motrice, élévation -qui est à la charge de la machine à vapeur placée à une trentaine de mètres des fourneaux (1). (1) J'ai recherché d'autres exemples du travail des ba-
lances d'eau, et je n'ai trouvé nulle part de données
précises à ce sujet. Un mémoire spécial de M. Piot, sur les balances d'eau usitées dans les houillères du pays de Galles, renferme quelques mesures d'où l'on petit dé-
duire que chaque bassin de la balance décrite par cet
ingénieur a une. capacité de '2.200 litres. Le poids du contenu du wagon n'est pas indiqué, mais la capacité con-
sidérable du bassin n'est pas faite pour donner à croire que l'effet utile dépasse les 0,60 de la force dépensée, car il faudrait, pour que cela fût, que le wagon contint plus