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USINES A FER
avec la proportion et la nature des matières étrangères renfermées dans le minerai, qu'avec la quantité de fonte à obtenir? Comparaison Je voudrais pouvoir comparer le travail à l'andu travail à l'anthracite du fourneau de Constancia y Labor, et le thracite dans les
pays de Galles et travail du fourneau d'Yniscedwyn , alimenté par le de Malaga.
même combustible (t). Mais le fourneau de Malaga produit de la fonte de forge, tandis que c'est en fonte
de moulage que marchait le fourneau du pays de Galles, décrit par mon ami Daubrée. C'en est assez déjà pour ne pas permettre une comparaison di-
recte. En outre, l'un était un fourneau rendu à terme, l'autre un fourneau neuf. Or, l'on sait combien les indications fournies par un vieux fourneau sont peu concluantes, pour ce qui doit se passer dans une fonte régulière. Quand le vieux
fourneau est libre, il n'est pas rare de lui voir digérer, pendant un certain temps, des charges qui seraient capables d'engorger un fourneau neuf. Le contraire a quelquefois lieu, mais ce qui est à peu près constant, c'est que la consomma-
tion de combustible, relativement au produit, n'est pas la même pour l'un que pour l'autre. Ces différents motifs doivent éloigner de toute idée de comparaison. On peut seulement remarquer que le fourneau d'Yniscedwyn recevant de l'air chauffé à la même température et sous une pression peu différente, avait néanmoins une production journalière singulièrement moindre (4.85o à 5.600 kilog.), mais que, d'autre part, il consommait moins d'anthracite que le fourneau de Malaga, dans le rapport
des nombres 135 à i5o pour too de fonte. Cette (1) Annales des mines, tome XIV, 3e série.
DE MALAGA.
différence est d'autant plus notable que le fourneau du pays de Galles fondant des minerais beaucoup moins riches et marchant en fonte de moulage, se
rapport, clans des conditions trouvait; moins favorables. Un résultat pareil me porterait à penser que l'on parviendra à réaliser une économie de combustible importante, dans le travail des hauts fourneaux de Constancia y Labor. Il est à croire, qu'après la régularisation de la marche du fourneau le moyen le plus efficace d'obtenir cette économie résidera dans la calcination du minerai oxydulé. Peut-être 'même cette mesure contribuerait-elle pour beaucoup à la régularisa-
tion du travail, qui est, sans contredit, la première source d'économie à rechercher. Quant à ce qui est de la proportion des laitiers
relativement à la fonte produite à Ynisceciwyn, on ne trouve pas les éléments nécessaires à sa. détermination. Daubrée dit, dans .son .mémoire que depuis l'emploi de l'anthracite, on a réduit de 1/4 la proportion de la castine, sans que les laitiers aient cessé d'être bien fondus. Cette réduction
me paraît être simplement en rapport avec une diminution correspondante des matières argileuses
contenues dans le coke qu'on employait avant l'anthracite. Rien ne dit que la composition chimique du laitier ait changé et c'était là le point intéressant. Malgré l'impossibilité d'un rapprochement utile
entre le travail des deux fourneaux, les notes relatives au haut fourneau de Malaga n'en seront pas moins, je l'espère, un utile appendice au mémoire de Daubrée. Elles serviront de preuves à l'appui de sa judicieuse observation que : « l'an» thracite qu'on trouve dans diverses parties de