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par les 'petits tuyaux hh (fig. 2). Elle se fait de deux manières différentes. On s'était contenté d'abord de faire déboucher les gaz horizontalement,
dans les chauffes, par un petit nombre d'orifices carrés ménagés dans la maçonnerie. Mais on est plus satisfait d'une disposition nouvelle qui consiste à faire arriver les gaz dans la chauffe en nombreux jets verticaux, déterminés chacun par deux tubes concentriques. Le tube central a de 25 à 3o
millimètres de diamètre, il donne issue à de l'air chauffé , les gaz combustibles affluent tout autour,
en jet annulaire de 1 2 à i5 millimètres d'épaisseur.
Je n'ai pu voir ni le nombre ni l'écartement de ces tubes ; mais j'ai su que la moitié seulement
de chacune des chauffes des différents appareils
était occupée par les tubes adducteurs; l'autre moitié est tin foyer ordinaire propre à recevoir un feu de bouille, en cas d'insuffisance des gaz du gueulard. On n'a recours à ce foyer qu'accidentellement et de plus en plus rarement à mesure que la marche du fourneau se régularise. Appareils Chaque haut fourneau n'a pas moins de quatre à chauffer l'air. appareils à chauffer l'air ; ces appareils sont mis en communication, quatre à quatre, par le système de tuyaux à plusieurs branches que représentent les fig. 2 et 3. Un appareil est composé de 2!
tuyaux en siphons, d'une seule pièce chacun,
ayant envircn 2',20 de hauteur. Les siphons sont à section elliptique, comme on peut le voir dans la fig. 4 qui représente un tronçon des tuyaux horizontaux sur lesquels les siphons s'embranchent. Les fig. 2 et 3 peuvent donner une idée de la disposition générale des quatre appareils consacrés à mi fourneau. La fig. 2 fait voir que par la courbure des siphons, l'appareil de Malaga est
DE MALAGA.
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analogue à l'appareil de Calder; mais il en diffère considérablement, non-seulement par le nombre,
l'aplatissement des tuyaux et leur moindre section , mais encore par la disposition des siphons relativement aux maîtres-tuyaux ii, ii, fig. 3. Voici en quoi consiste cette disposition : au moyen
des diaphragmes k, k, k, chaque système de 21 tuyaux se trouve divisé en trois systèmes partiels de 5, 7 et 9, qui offrent à la circulation de l'air une capacité progressivement croissante, à mesure que celui-ci s'échauffe. Le- vent chauffé 'dans les 4 appareils se réunit dans la conduite unique S2 qui se divise de nouveau pour atteindre les 3 tuyères.
Conduite et tuyaux de fonte sont tous enveloppés de maçonnerie. Ces différentes dispositions sont consacrées par une expérience suffisante et fon en paraît satisfait.
Constitué tel que je viens de le décrire, ploi des gaz du gueulard était sujet à des embarras de tous genres. Les gaz arrivaient irrégulièrement au foyer; ils donnaient lieu à des explosions qui désorganisaient tout, malgré le jeu
des clapets ff; l'allure du fourneau variant en
même temps, ne faisait qu'augmenter encore les difficultés.
On a mis fin à ce fâcheux état de.choses en établissant le ventilateur B (fig. 3) au bas de la conduite verticale (fig. i et 3). Ce ventilateur, de Im,20 de diamètre sur or°,4o
de largeur, est animé d'une vitesse de 3oo tours par minute. Il aspire les gaz du gueulard et les refoule vers les appareils à échauffer. Depuis qu'il est établi les explosions sont inconnues, et la mai'Tome P111, 184î. 40
Ventilateur.