Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
Puddlage.
TOINES A FMI_ 614 Au puddlage, on traite les fontes au bois de Marbella, et le fine-metal provenant des fontes à l'an-
thracite. Cette opération se distingue par l'économie de la force motrice employée. Ainsi on a remplacé (comme en beaucoup d'autres forges d'ailleurs) la houille consommée au chauffage des chaudières à vapeur, par l'emploi des flammes
perdues des fours et l'on a substitué au choc in-
termittent du marteau, une pression continue et progressivement croissante. On obtient cet effet
au moyen d'une machine rotative importée des Etats-Unis, suivant M. Heredia. Cette machine, dont l'usage commence à se répandre en Angleterre, est peu connue en France, bien qu'elle se trouve dans le traité de la fabrication du fer et de la fonte de MM. Flachat, Barrault et Petiet. Je Chaudiéres.
la décrirai d'après un croquis fait .de souvenir, au sortir de l'usine. On a renoncé aux fours à puddler doubles pour
l'échauffement préalable du métal. On prétend que cette disposition est plus incommode qu'avantageuse. Le croquis fig. 7 de la pl. XIII est une réminiscence des chaudières de Malaga. On voit que ce sont les chaudières du Staffordshire, qui sont usitées aussi en Belgique (Voir leur description .dans ralérius). Ces chaudières sont nombreuses : chacune d'elles est placée au centre de 4 fours à pud-
ler qui y projettent directement leurs flammes. Celles-ci circulent tout autour dirigées par des carneaux ; elles pénètrent au milieu de la chaudière, ensuivant le chemin indiqué par les flèches et viennent sortir à la partie inférieure, d'où elles se rendent , sous terre, à des conduits qui aboutissent à un e grande cheminée élevée hors de l'usine.
DE MALAGA.
65
Quant à la machine à cingler, les fig. 8 et 9 la représentent d'une manière fort approchante. 11 est un arbre en fonte de o0,2o de diamètre qui reçoit, par l'intermédiaire des pignons PP, un mouvement de rotation continu, d'une machine de 4o chevaux, consacrée au puddlage.
Le tambour en fonte mmin de irn,25 de diamètre, cannelé extérieurement, est fixé sur l'arbre et participe à son mouvement. Ce tambour porte, à sa partie inférieure, une large oreille circulaire 000, formant plate-forme. Le mouvement du tambour s'opère au milieu d'une forte bague circulaire nnti, cannelée intérieurement et solidement fixée au plateau de base FFF par les colonnes CCCC. La fig. io montre la forme et les dimensions des cannelures qui sont verticales. La forme et la position de la bague, par rapport à celle du tambour, sont telles que l'espace com-
pris entre les deux surfaces cannelées, qui se regardent, va en diminuant progressivement de à 3 (fig. 8). Il en résulte que la loupe étant livrée à la machine en i, avec une trentaine de centimètres de diamètre, arrive en 3, sans la moindre main-d'oeuvre, à l'état de lopin cylindrique de to à 12 centimètres de diamètre. En ce point, le lopin arrêté par un crochet p (fig. 8) fixé à la partie supérieure de la bague mi, se couche sur la plate-forme oo , vient heurter contre l'arrêt q fixé sur le plateau de base FF et finalement, il est rejeté hors de la sphère d'activité de la machine. 6 à 8 secondes, comptées montre en main, suffisent à cette élaboration et comme rien n'empêche de livrer une loupe à la machine, au mo-
ment où la précédente va sortir, on passe sang
Machine
à cingler.