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DE MALAGA.
'USINES A FEA
de rendre 56 p. o/o de fonte et an delà,
y
a avantage à traiter en France, soit le minerai lui-
même, soit la fonte produite en Algérie. Au-dessous de cette teneur, les frais de transport du minerai croissant, il devient préférable de produire la fonte sur la côte d'Afrique. Mais le traitement complet en Algérie ne peut devenir économique qu'a la condition d'y réduire de 15 fr. les frais, relatifs à la transformation de fonte en fer. Cette réduction n'est pas une de ces éventualités qu'on doive regarder comme inadmis-
sible. Il suffit, pour s'en convaincre, de remarquer que le mazéage figure pour plus de 35 fr. dans le prix de revient des fers entièrement fabriqués en Afrique, et que la suppression du mazéage
n'est pas sujette à de très-grandes difficultés, quand on fait usage de fours bouillants et, particulièrement, lorsqu'on n'a point à considérer la qualité du produit avant tout. Or la suppression pure et simple du mazéage Importance de tasuPPression du donnerait au traitement complet en Algérie un inazéage. avantage de o fr. par tonne de fer et élèverait ainsi à 65 p. o/o la limite du rendement des minerais, au delà de laquelle il deviendrait économique de fondre en France. Une pareille limite serait presque une interdiction de penser à faire passer la mer au minerai. On voit donc qu'abstraction faite de considérations politiques qui pourraient inspirer quelque répugnance pour la création outre-mer de grands établissements qui seraient assujettis à l'emploi de combustibles étrangers , ce n'est pas accorder trop d'importance à l'anthracite que de regarder
son emploi comme pouvant avoir une influence très-notable sur la mise en valeur des minerais de fer et même sur celle des forêts de l'Algérie. Les minerais les plus riches n'étant pas ceux qui donnent nécessairement les meilleurs fers (1), il pourrait convenir de ne pas fondre sur place les minerais capables de rendre de 56 à 70 p. o/o ; on les réserverait pour l'exportation en France, ce qui serait un moyen de plus d'étendre l'importance des exploitations projetées.
Toutefois, comme relativement aux minerais de l'Algérie à traiter en France, l'emploi du coke ne permettrait pas de compter sur des qualités de fer remarquables, il importe d'examiner si ces minerais ne reviendraient pas à des prix trop élevés. Il convient aussi de rechercher à quel prix on peut payer sur les lieux mêmes les minerais d'Algérie, eu égard à la production des fers médiocres qui peuvent provenir du traitement à l'anthracite.
Pour atteindre ce double but, remplacons par les valeurs qu'ils représentent les signes 'F,f, et F', clans les expressions générales des prix de revient données ci-dessus. On ne doit pas, ce me semble, porter ces valeurs à un taux plus élevé que les chiffres suivants F J.
70" (y compris l'ensemble des frais généraux )
F'-= 50. Les prix de revient qui en résultent, pour les (1) Les meilleurs fers de Suède, ceux de Danemora , proviennent des minerais qui ne rendent que 50 p.0/0.