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EXPÉRIENCES FAITES EN 1844
DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 721
nace. La scorie décèle le manganèse par sa couleur violacée. 3° Minerai du Clara"' (oolite ferrugineuse). C'est un minerai oolitique à la séparation du lias et de l'oolite, et correspondant à la couche de la Verpillière et de Villebois. Il est formé de
unes et d'une belle nuance bleue de ciel; c'est du cuivre silicate. Dans la profondeur il se présente, au milieu de ces parties oxydées, quelques rognons isolés, puis des masses plus abondantes de cuivre sulfuré entièrement semblables aux minerais du Chili décrits par M. Domeyko. Le sulfure est d'un gris d'acier foncé, très-compacte et d'une structure confusément cristalline. Dans les cassures fraîches l'éclat métallique est
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Oxyde de fer Carbonate de chaux Argile
Eau, magnésie, alumine, oxyde de manganèse.
44 24
22 1.0
100
Fond sans addition et donne 31,2 p. o/o de fonte truitée un peu sulfureuse. Le minerai est très-fusible; la scorie fortement violette. On a analysé de plus quelques autres minerais de la même localité, mais trop pauvres pour pouvoir être traités ; entre autres, un grès ferrugineux de Plattaret provenant de la formation des marnes irisées, confondu jusqu'à présent, ainsi que le grès bigarré, avec le grès du lias. 5° Analyse d'un minerai de cuivre du département de l'Allier, et exploité par MM. d' AuCe minerai est en filon dans un gneiss relie. ou schiste fortement talqueux. Vers le haut du gîte il se compose d'une roche tendre micacée, plus ou moins imprégnée de carbonate de cuivre vert terreux, associé à du peroxyde de fer anhydre et à de foxydule de cuivre. Cette partie du minerai est tendre et peu dense, à part qüelques rognons dans lesquels le peroxyde de fer prédomine en formant avec la silice un composé ana-
logue au minerai agatisé de La Voulte. Dans quelques échantillons on rencontre aussi à côté du carbonate vert, des parties plus dures, opa-
intense ; mais au bout de peu de semaines les lamelles se ternissent et prennent alors une teinte noire ou bleue. Au lieu d'être tendre, comme lel
sulfure de cuivre pur, ce minerai raie au contraire le verre, ce qui paraît provenir du mélange intime de la matière sulfitrée avec l'oxyde de fer
agatisé.
On reconnaît en effet, le plus souvent, à la simple vue, et dans tous les cas à la loupe, que le sulfure est comme imprégné de veinules rougeâtres et vertes, les premières composées d'un mélange d'oxydes de fer et de cuivre, les autres de cuivre carbonaté. De plus, chaque rognon de sulfure est en général enveloppé d'une partie terreuse et oxydée semblable à la niasse qui remplit le haut du filon. Çà et là, au milieu de la gangue micacée et argileuse, et parfois au milieu du sulfure lui-même, on rencontre aussi quelques la-
melles de calcaire spathique ferrugineux. Le minerai ne contient ni chlorure ni sulfate de cuivre. On peut s'en assurer à l'aide d'une attaque prolongée par l'acide acétique bouillant cpii dissout tout le carbonate et l'oxydule sans dOnnet
le moindre précipité par les sels d'argent et de
baryte.