Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 380]

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DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS.

EXPÉRIENCES FAITES EN 1844 0,606 Peroxyde de fer. . . . 0,011 Oxyde de manganèse. 0,133 Carbonate de chaux. . 0,004 Alumine libre. . . . . 0,020 Argile. 0,230 Eau.

couleur jaune brun. La gangue est essentiellement composée de schiste micacé.

. ..... .

LABORATOIRE DE MARSEILLE

Dirigé par M. Diday, ingénieur des mines.

1,004

1° Lignites.

Richesse en fer 42 p. 0/0.

Essai par voie sèche du minerai précédent. On a chauffé au fourneau à vent : 10 gr minerai cru

minerai calciné

Silice

Castine 0,95 = chaux Magnésie carbonatée 2,28 = magnésie Total.

L'essai n'a pas réussi , les matières ont été seulement agglutinées; le culot entier pesait. .

Perte en oxygène

71)9

7,84 2,55 0,41 0,96 11,76

9,90 1.,86

Cette quantité d'oxygène correspond à 6,o636 de peroxyde, ce qui vérifie complétement- l'analyse précédente.

En résumé, le minerai de Saint-Paul-Lacoste

est assez riche et pur ; mais on ne le connaît pas en grandes masses, et le pays manque de voies de communication. 4. Minerai de fer de la commune de Malbosc. --L-Le minerai soumis à l'analyse constitue de petits dépôts peu étendus sur le terrain métamorphique' et presqu'en contact du terrain houiller. Il présente une texture particulière qui rappelle celle du bois perforé par les vers. Sa couleur en masse est brune; les trous sont remplis d'un minerai jaune ocreux. Réduit en poussière, il a une

Les travaux de 1844 ont eu pour objet les charbons des petites couches, supérieures à la grande

mine, que l'on exploite dans le terrain à lignite des bouches du Rhône : ces essais font suite à ceux dont les résultats ont été rapportés dans le compte

rendu de 1844. On a analysé plusieurs échantillons provenant des deux couches connues sous le nom de mine de quatre pans et de mine de gros rocher. Chacune de ces couches est divisée, par un banc de calcaire, en deux lits auxquels les mineurs donnent les noms de Mène du haut et de Bleu. Le charbon de ces couches est assez semblable à celui de la grande mine : cependant il est peutêtre un peu plus compact et plus brillant : il s'enflamme avec un peu plus de facilité et paraît aussi

se consumer plus rapidement. Il ne colle pas du tout en brûlant, comme cela arrive quelquefois aux lignites de la grande mine; et le coke qu'il donne par la calcination en vase clos est toujours un peu plus fendillé. il n'y aurait d'ailleurs 'à signaler que des différences à peu près insenuales dans les caractères des divers échantillons dont l'analyse est donnée ci-après.