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RECHERCHES SUR QUELQUES POINTS
DE LA GÉOLOGIE DU CHILI.
La difficulté de reconnaître certaines de ces roches soulevantes augmente surtout lorsque ces roches apparaissent au milieu des couches mêmes de porphyres stratifiés, formant des couches-filons,
rieure de la montagne se fût détachée de sa base,
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d'injection.
sorties par injection par des fentes et déchi-
rements latéraux. Quelquefois, dans ce cas, on reconnaît la roche d'injection au premier coup d'oeil, autant par l'aspect extérieur et la forme de la couche que par la place qu'elle occupe relative-
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et soulevée d'un côté pour donner passage à la roche d'injection. En examinant de près cette roche,
on la trouve granitoïde, dioritique, renfermant -du mica, et tout à fait différente de celles qui composent le terrain stratifié. Un peu plus au sud, on retrouve la même roche de l'autre côté de San Lorenzo, formant déjà des masses de montagnesnon stratifiées, et passant aux diorites de San Graviel.
Ces cas ne sont pas rares dans les Cordillères. J'en
Un des phénomènes qui méritent d'être cités, et qui aident aussi à reconnaître la présence de la
citerai, par exemple , un que j'ai observé sur la montagne Cerro de los Monos , située dans un
roche soulevante, consiste dans la modification cjarerseenctolnes qu'éprouvent dans leur structure certaines roches claires au voisi-
groupe de montagnes, entre les vallées de Maypo et de Rio Colorado , près des mines d'argent de San Lorenzo (fig. 1, PLI). Tout le corps de lamontagne se compose de porphyres stratifiés à rognons de quartz et de calcédoine, de porphyres zéofitiques , de brèches, etc. Les plans de stratification plongent à l'est et gardent un parallélisme presque
du terrain stratifié, au contact ou au voisinage des rseevda=asses .roches de soulèvement, On observe effectivement que certains porphyres , brèches porphyriques et beaucoup d'autres rochesstrati fiées, en s'approchant
ment aux dislocations qu'a subies le système.
parfait. Seulement, sur une des pentes de la
même montagne, du côté sud-ouest, on voit tout le système de stratification coupé et interrompu par une couche presque horizontale, d'environ une demi-lieue de longueur, qu'on distingue de loin, à cause de la couleur blanchâtre de la roche qui la constitue , et de ses divisions prismatiques verticales, qui contrastent avec les plans de stratification. Les strates interrompus se retrouvent immédiatement au-dessous de cette couche horizontale , mais non pas sur leur prolongement. Tous les plans de stratification sont descendus et rabaissés de toute la largeur de ladite couche , en gardant leur parallélisme : de sorte que l'ensemble du système se présente comme si la partie supé-
de la masse soulevante, perdent leurs divisions par strates et se transforment souvent en roches que les gens du pays appellent tofos. On reconnaît ces roches de très-loin par leurs couleurs blanches, bigarrées en différentes nuances de jaune, de rouge
et de brun noir. Les tofos ne sont, dans le plus grand nombre de cas, que des véritables kaolins à structure terreuse; d'autres fois, ils sont compactes, caverneux , âpres au toucher. Il arrive quelquefois que la substance se compose presque entièrement de silice, et ne contient que 4 à 5 p. ioo d'alumine, avec quelques millièmes de chaux et de protoxyde de fer ; elle forme alors une roche semblable à rhornstein des allemands. Cette roche est connue
dans le pays sous le nom de pedernal , et on l'emploie souvent avec succès pour faire les soles des fourneaux. Les bigarrures de couleurs proviennent de ce que souvent la roche du contact, étant Tome 1 X , 1846.
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