Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 18]

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GÉOLOGIE DU CHILI. 34 sari°, affleurent sir les escarpements mêmes clans la vallée de Maypo, en face des mines du Volcan et pendant que ceux-là produisent du minerai ex-

cessivement riche d'argent natif, mélangé d'ar-

gent sulfuré, on ne retire de celles-ci que du cuivre oxydulé , du cuivre pyriteux, mélangés de fer oligiste , de quartz , etc. Dans un autre endroit, à une vingtaine de lieues au sud de San Pedro Nolasco , j'ai rencontré , au sommet de la Cordillère, nommée del Teniente près de la limite des neiges perpétuelles, des mines

de cuivre , dont le gisement présente un cas pareil au précédent. La roche soulevante transforme,

dans cet endroit, une étendue immense de ter-

rain secondaire en tofos; et, dans une roche bréchoïde, à moitié changée en kaolin , on voit un amas métallifère (stockwerk) composé d'une infinité de veines de minerai de cuivre, qui se croisent en tous sens , se coupent et reparaissent sans aucune régularité. Ici comme à Andacollo ) , les veines n'acquièrent jamais plus de deux pouces de largeur; les unes sont d'oxysulfure, d'autres d'oxydule de cuivre, et toutes, sans exception, se trouvent encaissées dans des salbandes de silicates bleus et verdâtres. On n'y trouve pas de pyrites, ni de cuivre pyriteux , ni de protosulfure de cuivre; on n'y trouve pas non plus du fer micacé, ni des oxydes de cuivre ocreux (ziegelerz); en un

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Sur les mines et les fonderies du midi de l'Espagne (été de 1845). Par M. PERNOLET, directeur des mines de Poullaouen.

Depuis quelques années, l'Espagne attire vi+ nient l'attention des industriels quis'occupent mines. Mais si tout le monde connaît, pour létW richesse, les mines de houille des Asturies, lesmines 'de mercure d'Almaden , les mines de cuivre' du Rio-Tinto, les mines de plomb dé'f4 Sierra de Gador, les mines d'argent de la SierraAlmagrera , etc:.., ce n'est pas sous le rapport de fart minéralurgique qu'on a coutume de les citer. Cependant, j'ai eu occasion d'observer, en Espagne , des procédés dont la publication peut n'être pas inutile. Non-seulement ils offrent de l'in-

mot, tous les caractères de cet amas sont les

térêt pour l'histoire de l'art , mais j'attribue à plus d'un, une valeur absolue incontestable; d'autres nie semblent être ingénieusement appropriés à des circonstances locales qu'on peut rencontrer ailleurs. Parmi ces procédés, les uns sont propres à rEspagne , et datent peut-être de l'antiquité; les autres, récemment importés de l'étranger, sont

mêmes que j'ai observés dans le gisement des minerais oxysulfurés d'Andacollo , dont les filons se

taient de l'être davantage.

trouvent à plus de 18o lieues de cette montagne del Teniente. (1) Voirie mémoire sur les minerais oxysulfurés, etc., "Inn. des mines, 30 série, tome XVIII , p. 75 et suiv.

peu connus en Fiance, et j'ai cru qu'ils mériJ'ai trouvé les gîtes exploités eux-mêmes,

plus dignes d'attention qu'on ne leur en accorde en France. C'est particulièrement le midi de l'Espagne,