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SUR LES *MINES ET LES FONDERIES
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
en restait à faire. C'est ainsi que, tout autour de la mine Virgen del Carmen où l'affleurement
groupe de mines, coupe franchement le mica-
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du filon fut reconnu en 1838 (1), le terrain a été divisé en un nombre incroyable de concessions
avant chacune leur puits de io varas. Dans la description qui va suivre je ne tiendrai compte des divisions artificielles du gite d'Almagrera , qu'autant que ces divisions me seront utiles comme point de repère.
La fig. 8 de la pl. II reproduit le seul plan des mines d'Almagrera qui existe. lia été fait en 1842,
par ordre de M. Heredia de Malaga, dont on retrouve le nom dans tout ce qui touche à une branche quelconque de l'industrie de l'Espagne. Ce plan a été imprimé sur foulard. Il ne donne que fa direction d'une partie du filou, à un niveau déterminé. J'y ai ajouté, d'après des indications prises sur les lieux, toute la partie ponctuée dont je ne saurais garantir la parfaite exactitude. Le filon principal, qui comprend le premier Filnn principal. (1) La découverte fut faite par André Lopez, surnommé Perdigon , et Pedro Bravo Ferez. En fouillant sur des traces ferrugineuses de fort peu d'étendue, ils trouvèrent
à une palme de profondeur (0,22), quelques lamelles de galène tenant 8 millièmes d'argent. La création de la société de la Virgen del Carmen s'ensuivit. Cette société donna à chacun des inventeurs un quart d'action estimée alors à 150 francs. Pende temps après, Perez n'ayant pas pu payer sa part des frais mensuels nécessaires pour préparer l'exploitation, échangea son quart d'action contre une ânesse et une petite mule. Le 19 aoù.t 1841, un quart d'action de la même mine
del Carmen était offert dans le Boletin de minas pour
35.000 piastres (190.000 fr. ). Aussi l'autre inventeur est actuellement dans l'aisance. La société del Carmen comprend 30 actions.
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schiste, dont la direction, à cette latitude, est sensiblement E.O. , avec pente plongeant vers le N. La pente du filon est de 65 à 700 vers l'E. Le minerai est essentiellement composé de sul-
fate de plomb terreux et à teinte ferrugineuse plus ou moins sombre, renfermant des veinules de galène antimoniale, à grain fin et des veines de galène à grandes facettes. 11 paraît qu'on y a trouvé aussi des carbonates, phosphates et arséniates de plomb ; mais j'ai lieu de croire que ces minéraux y sont rares. Les gangues sont des oxydes de fer plus ou moins compactes, du. fer carbonaté en grande partie décomposé et de la baryte sulfatée lamellaire. On y trouve, en petite quantité, de la chaux sulfatée, de la pyrite cuivreuse et dela pyrite de fer. La blende, citée par M. Sauvage, semble devoir être plus rare encore. On n'a pu me montrer ni chlorure, ni sulfure d'argent, ni argent rouge, ni en général aucune substance métallique cristallisée. Quelques échan-
tillons ferrugineux, les uns chargés de cristaux microscopiques, les autres semés de taches terreuses, d'un jaune verdâtre, que je prenais pour des chlorures d'argent, n'ont pas été trouvés plus riches en argent que les parties compactes et homogènes des mêmes échantillons. L'argent natif n'a été signalé par personne. Le tableau suivant extrait d'une série de 8o essais faits sous mes yeux, à Poullaouen , et les fig. 9,
io',
12 et 3 de la pl. If , pourront donner une idée de la richesse, et, jusqu'à un certain point, du facies de ce minerai remarquable. t
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