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FABRICATION ET COMMEBCE
tirage, dans un foyer de chaufferie à la houille. On
constituerait à ti ès-peu près cette méthode en combinant le travail d'affinage des forges comtoises avec le réchanffilge des lopins tel qu'on le
pratique dans la méthode mixte de Champagne. L'obligation d'employer exclusivement le charbon de bois a naturel!cment conduit les métallurgistes suédois à modilier notablement le travail du réchauffage et à se rapprocher ainsi du mode suivi dans le district de Danemora. Pour l'affinage seulement, ona conservé exactement les manipulations
propres au Lancashire. La nouvelle méthode est suivie, soit concurremment avec l'ancienne méthode, soit même à l'exclusion de celle-ci, dans plusieurs forges qui produisent des fers de troi-.
A ACÉL gnements que je me suis procurés récemment sont contradictoires en beaucoup de po'nts, ainsi que cela arrive en général pour tonte question soulevée par l'industrie de l'acier. Ce qui parait le mieux avéré, c'est que les nouveaux fers n'ont rien gagné, si même ils n'ont pas perdu, sous le rapport de la propension aciéreuse : ils Ont, au DEg FERS
contraire, visiblement gagné en pureté, et paraissent même sous ce rapport l'emporter sur les bons fers de Danemora, Le prix de ces fers paraît avoir haussé notablement par comparaison avec le prix de plusieurs sortes analogues crie l'on coni tin ne à fabriquer par la méthode suédoise. Toua tefois cette hausse s'est également fait sentir sur
sième rang, avec les fontes provenant des gîtes de Persberg et de Langban. Tel est le cas des forges
des marques de 3* rang qui, comme celles de l'anDàdran continuent à être fabriqués cienne méthode; on pourrait donc peut-être rat-
dal,etc.; tel est aussi le cas des trois forges de Norxvége qui produisent , avec les minerais du groupe d'Arendal , des fers à acier de troisième rang. Les opinions sont assez partagées en Suède mit' les iésultats obtenus par l'introduction de la mé-
tri huer en partie au développement des ateliers, tels que les fabeiques de limes, qui recherchent
de nickaforss, Lespforss, Muntlefbrss, Lifjen-
thode du Lancashire : tontelnis la propagation de la nouvelle méthode dans plusienrs forges dirigées par dès métallurgistes fort habiles est, ce me semble; un argument décisif en sa faveur. 11 faut le dire d'aillenrs, ce n'est point en Suède, mais bien à Sheffield qu'on peut le mieux apprecier là valeur réelle d'une modilication introduite dans
la préparation des fers à acier. Mon attention n'ayant piaS été portée spécialement sur ce point
l'époque Où je visitai le Yorkshire pour la dernière foi, je fiai OP réunir alors tous les éléments nécessaire- potiPjuger ette question. Les eensei-
particulièrement les fers à acier de cette catégorie,'
En résumé, aucune dès nouvelles marques n'a pu franchie l'intervalle établi par les prix courants de Sheffield entre les premiers fers de 3° rang et les dernières m:-:rques de Danemora. Tons ces essais ont eu constamment pont. Objet. l'arnélioratiOn de la qualité du fer et nullement l'&;
conomie dans la fabrication : l'introduction de la méthode du La ricasleee a mêmeOCCEisionné; en géi-4
néral-,-nne certaine a tigmeinatina Sur leectitisti-ti/J mations et sur' te§ frais dé fabrication du fer : darià fu-ineetà j'ai particulièrement étudié les deux nié-
thodeS, la consonimation de combustible à été à I , 10; tià dnifraugmentée dans lé rappôt't srntim a t ion de fonte -peffit ,dci de fer foegé *'eeSt élevée de 1,2-7 à i. Dés È,SSais plus rédentà, et