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3.3RUUDESD FERS Â ACIER.. it
1 8o
FABRICATION ET' COMMERCE
Graniie1Bretagne.
q.m. 162.400
86.100 13.300 Fiance. 13.200 'États-Unis *d'Amérique. 5.000 Danemark Allemagne du Nord, Hollande, Italie, etc. 4.000 Total égal à la production. . . 284.000
Sède
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1.1i1
L'importance commerciale des usines à fer de ssie date des premières années du xvine siècle. veloppement ré cent des usines à Mais cet empire se trouvait alors dans les mêmes fer de Russie. conditions oit la Suède est encore aujourd'hui. La production des usines élevées dans les monts Ourais par le génie créateur de Pierre le Grand eut bientôt dépassé les besoins du marché intérieur; les usines qui furent créées en grand nombre jusqu'à la fin du même siècle ne purent donc prospérer qu'à la condition d'exporter leurs fers sur les marchés étrangers. Cette tendance des usines russes coïncida précisément avec l'essor des aciéries anglaises et avec la décadence des forges alimentées en Angleterre par le charbon de bois. Obligée de renoncer à la fabrication du fer forgé au moyen du bois, et n'ayant point encore constitué la fabrication à la houille, l'industrie anglaise accueillit avec faveur des fers qui lui assuraient une nouvelle source d'approvisionnement. Ainsi secondée par l'opinion publique, la concurrence Aperçu historique sur le dé-
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des fers russes devint chaque année plus redoutable Préponderance pour la Suède. Les fers russes , qui avaient paru
des exp,tations russes pendantle pour dernier siecie.
la première fois en Angleterre en 17 t6, formaient déjà en 1731 un article important de commerce. Pendant la seconde moitié du dernier siècle et le commencement de celui-ci, l'importation des fers de Russie l'emporta constamment et sou-
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,i,*rent de beaucoup sur la somme des importations
de Suède et de Norwége. Le maximum de finiporta tion des fers russes correspond. a l'année 1793;
il s'éleva à 366.620 q. in., tandis que, la même année, la somme des importations de Suède et de Norwége ne dépassa pas 230.030 q. m. Des faits analogues se manifestèrent sur tous les marchés ouverts aux fers étrangers, particulièrement en Hollande, en France, aux Etats-Unis d'Amérique, etc. Mais les développements inouïs qui ont été Diminution radonnés , depuis le commencement de ce siècle, à ries l'agriculture et et à l'industrie de l'empire russe ont
complétement modifié cet état de choses. Un tel changement, dans un si court intervalle, est un des faits les plus remarquables que présente l'histoire du commerce du fer : c'est le résultat d'un ensemble de causes que je vais signaler succinctement. Vers la fin du siècle dernier, presque toutes les usi-
nes qui existent aujourd'hui dans l'empire avaient été créées dans les localités qui offraient pour ce genre d'industrie des conditions favorables, et leur production avait été portée au taux que comporlaient les ressources forestières du pays. Depuis Tors, la production, limitée par la nature des choses,
par les règlements d'administration publique et par plusieurs causes que j'indiquerai plus loin, est restée à peu près stationnaire, et, d'un autre côté,
la consommation du fer n'a cessé de s'accroitre dans la même proportion que tous les éléments de l'activité nationale.
L'une des causes qui paraît avoir le plus influé
Accroissement
sur l'essor de la consommation du fer en Russie est cLion e la i cnot né ri emrmue
l'établissement des grandes fabriques de tôle de